Confessions sanglantes : des ex-avorteurs déballent leurs tripes…Par Rédaction le 2 septembre 2013 •
David Kupelian expose en profondeur un des secrets les plus sordides de l’Amérique…«Les femmes doivent avoir le contrôle de leur propre corps» ;
«L’avortement sûr et légal est le droit de chaque femme» ;
«Qui décide? Tu décides!» ;
«L’avortement est une décision personnelle entre une femme et son docteur» ;
«Qui prendra cette décision la plus personnelle d’une vie de femme? Est-ce que les femmes décideront ou bien les politiciens et les bureaucrates à Washington ?» ;
«La liberté de choix – un droit fondamental américain».
Dans l’une des campagnes de marketing les plus réussies de l’histoire politique moderne, le «mouvement des droits à l’avortement» – avec ses phrases émotionnelles à l’emporte-pièce et ses puissants slogans politiques – a réussi à transformer ce qui fut à un moment donné un crime haineux en un droit constitutionnel farouchement défendu.Durant les tumultueuses années 60, après des siècles d’interdiction légale et de condamnation morale de l’avortement, une poignée d’activistes motivés ont lancé
une campagne de marketing sans précédent. Leur but était double :
Il s’agissait d’abord de capturer les média d’information et donc l’opinion publique, puis de changer les lois de la nation régissant l’avortement.Leur succès fut rapide et total – aboutissant à la
légalisation de l’avortement dans les 50 Etats, pour n’importe quelle raison virtuelle et ce durant les 9 mois de la grossesse. Depuis la décision controversée Roe v. Wade prise par la Cour Suprême en 1973,
les médecins américains ont réalisé plus de 40 millions d’avortements.
Bien que les sondages montrent régulièrement qu’une nette majorité des américains désapprouvent l’avortement sans entrave et à la carte, les slogans bien affûtés, presque magiques du mouvement – en séduisant l’inclination profonde des Américains pour la tolérance, la vie privée et les droits individuels – ont pourvu le camp de l’avortement d’un puissant arsenal rhétorique pour combattre les tentatives de renverser Roe, ayant déjà abattu toutes les lois des Etats interdisant l’avortement.
Dans les guerres de marketing, le parti qui cadre les termes du débat gagne presque toujours. Et les premiers promoteurs de l’avortement ont brillamment réussi à faire exactement cela – à détourner l’attention des sujets centraux, c’est à dire ce que l’avortement fait à la fois à l’enfant à naître et à la mère, et à cibler le débat sur un sujet tout neuf : «le choix». La moralité de tuer l’enfant à naître n’avait plus à être débattue mais plutôt «qui décide».
Les slogans originaux des droits de l’avortement au début des années 70 – ils restent pratiquement des articles de foi et des cris de ralliement du mouvement ‘pro-choix’ à ce jour – étaient « Liberté de choix» et «Les femmes doivent avoir le contrôle de leur propre corps».
«Je me souviens d’avoir ri quand nous avons fabriqué ces slogans» se rappelle le
Dr. Bernard Nathanson, co-fondateur du groupe d’avant-garde pro avortement, NARAL, évoquant les premiers jours du mouvement pro avortement fin des années 60 et début des années 70. «
Nous étions en train de chercher des slogans sexy, accrocheurs pour attraper l’opinion publique. C’était déjà des slogans très cyniques».
En plus d’avoir servi comme directeur du comité exécutif de NARAL – au départ ‘National Association for the Repeal of Abortion Laws’ renommée plus tard National Abortion and Reproductive Rights Action League – ainsi que de son comité médical, Nathason a été l’un des architectes et stratèges principaux du mouvement de l’avortement aux Etats-Unis.
Il raconte une histoire étonnante.
Changer la loi sur l’avortement
«En 1968, j’ai rencontré Lawrence Lader», dit Nathanson. «Lader venait juste de finir d’écrire un livre intitulé ‘avortement’ dans lequel il avait audacieusement exigé que l’avortement soit légalisé à travers le pays. Je venais juste de finir un internat en obstétrique et gynécologie et j’étais impressionné par le nombre de femmes qui venaient dans nos cliniques, services et hôpitaux souffrant d’avortements clandestins ratés, infectés».
«Lader et moi étions parfaits l’un pour l’autre. Nous nous sommes mis à tramer l’organisation connue maintenant en tant que NARAL. Avec Betty Friedan, nous avons établi cette organisation et commencé à travailler sur la stratégie».
«
Nous avons convaincu les medias que la cause de l’avortement permissif était libérale, éclairée et sophistiquée», se souvient le co-fondateur du mouvement. «Sachant que dans le cadre d’un véritable sondage, nous serions battus à plate couture,
nous avons simplement inventé les résultats de sondages fictifs. Nous avons annoncé aux médias que nous avions réalisé des sondages et que 60% des américains étaient en faveur de l’avortement permissif. C’est la tactique du mensonge qui
s’accomplit. Très peu de gens apprécient d’être minoritaires. Nous avons stimulé suffisamment de sympathie pour vendre notre programme d’avortement permissif en inventant le nombre annuel d’avortements clandestins aux Etats-Unis. Le chiffre réel approchait les 100’000 mais le chiffre que nous avons constamment répété aux médias était 1 million».
«
De souvent répéter le grand mensonge convainc suffisamment le public. Le nombre de femmes décédant d’avortements illégaux correspondait annuellement à 200-250. Le chiffre dont nous avons constamment nourrit les médias était 10’000. Ces faux chiffres ont pris racine dans la conscience des américains et en ont persuadé beaucoup qu’il fallait faire craquer la loi sur l’avortement».
«
Un autre mythe que nous avons asséné au public par les medias est que le fait de légaliser l’avortement signifierait seulement que les avortements ayant lieu illégalement seraient faits légalement. En fait,
il est évident que l’avortement est utilisé comme méthode primaire de contrôle des naissances aux Etats-Unis et le chiffre actuel des avortements a augmenté de 1’500% depuis la légalisation». (mcl cf.
http://www.abortions.ch/indexF.htm )
La brillante campagne de marketing malhonnête de NARAL, dopée par la «recherche» frauduleuse a été un succès stupéfiant.
A New York, la loi interdisant l’avortement était inscrite depuis 140 ans.
«En 2 années de travail, nous, à NARAL, avons abattu cette loi», affirme Nathanson. «Nous avons fait pression sur la législature, nous avons piégé les médias, nous avons dépensé de l’argent en relations publiques… Notre premier budget annuel s’élevait à 7’500 dollars. Sur ce montant, 5’000 dollars étaient alloués à une firme de relations publiques afin de persuader les médias de la justesse de notre position. C’était en 1969».
New York est immédiatement devenue la capitale de l’avortement dans la moitié est des Etats Unis.
«Nous étions inondés par les demandes d’avortement», dit Nathanson. «A cette fin, j’ai établi une clinique, the Center for Reproductive And Sexual Health (C.R.A.S.H.), qui opérait dans la partie est de Manhattan. Elle comprenait
10 salles d’opération, 35 docteurs, 85 infirmières. Elle fonctionnait 7 jours par semaine de 8 heures du matin jusqu’à minuit. Nous pratiquions 120 avortements quotidiens dans cette clinique. A la fin des 2 années lorsque j’en avais été le directeur, nous avions réalisé 60’000 avortements. Moi-même, avec mes propres mains, j’ai fait 5’000 avortements. J’en ai supervisé 10’000 autres que les résidents ont fait sous ma direction. J’ai donc 75’000 avortements dans ma vie. Ce sont plutôt des garanties solides pour parler de l’avortement».
"Une fenêtre dans le ventre"Au bout de 2 ans, Nathanson démissionna de C.R.A.S.H. et devint le chef du service obstétrique de l’Hôpital St Luc à New York, un centre de formation essentiel de l’Ecole de Médecine de l’Université Columbia. A l’époque, en 1973, un grand nombre de nouvelles technologies et d’appareils venait tout juste d’être mis à disposition, tous ces instruments ayant été conçus pour permettre aux médecins d’avoir accès à une «fenêtre dans le ventre».
Nathanson rappelle l’étalage éblouissant de technologies de pointe d’alors:
L’échographie en temps réel: un instrument qui émet des ultrasons dans l’abdomen maternel. Les échos qui reviennent sont recueillis par un ordinateur et assemblés pour former une image animée ;
Le monitorage: nous clampons un appareil sur l’abdomen maternel, et enregistrons continuellement le rythme cardiaque foetal instant après instant ;
La foetoscopie: un instrument optique installé directement dans le ventre. Nous pouvions voir ce bébé, en fait, le regarder en face;
La cordocentèse: on prend une aiguille, que l’on plante dans l’utérus maternel et, au moyen de l’échographie, on repère les artères ombilicales puis on introduit l’aiguille dans le cordon ombilical, prélevant le sang du bébé, diagnostiquant ses maladies et le soignant en lui administrant des médicaments. Aujourd’hui, on peut même pratiquer une intervention chirurgicale sur l’enfant à naître !
“ De toute façon” dit Nathanson, “comme résultat de toute cette technologie
– en regardant ce bébé, en l’examinant, en l’investiguant, en surveillant ses fonctions métaboliques, en le voyant uriner, avaler, bouger et dormir, en l’observant en train de rêver, ce que vous pouviez voir par l’échographie à ses clignements rapides d’yeux, en le soignant, en l’opérant – j’en suis finalement venu à la conclusion qu’il était mon patient. C’était une personne ! J’étais un médecin, assermenté pour sauver la vie de mes patients et non pour la détruire. Alors j’ai changé d’avis sur le sujet de l’avortement».
“Il n’y avait rien de religieux à cela,” se dépêche-t-il d’ajouter. «C’était purement un changement d’avis résultant de cette technologie fantastique et des nouvelles perceptions et connaissances que j’avais de la nature de l’enfant à naître».
Nathanson exprima alors quelques doutes au sujet de l’avortement dans un éditorial du New England Journal of Medicine. «J’ai été immédiatement convoqué à un tribunal bidon et j’ai été banni du mouvement pro avortement, ce qui ne m’a pas empêché de dormir».
En 1985, intrigué par la question de ce qui se passe réellement pendant un avortement lors des trois premiers mois de la grossesse, Nathanson décida de mettre une machine à ultrasons sur l’abdomen d’une femme en train d’avorter et de faire une vidéo de ce qui se passe.
“Nous avons obtenu un film qui était ahurissant, choquant, effrayant,” dit-il.
On en fit un film intitulé “
le Cri Silencieux”
http://www.silentscream.org/ Il était bouleversant et
les gens pro-avortement ont paniqué. Parce qu’à ce moment, nous avions déplacé le débat sur l’avortement de la moralisation, des sermons, des slogans et des pamphlets en
une argumentation hautement technologique. Dès lors, pour la première fois, le mouvement pro-vie avait à disposition toute la technologie et toute l’intelligence, et les gens pro avortement étaient sur la défensive.
Le film de Nathanson a provoqué une campagne massive de diffamation de la part du mouvement pro avortement, y compris des accusations qu’il avait falsifié le film. Il ne l’avait pas fait. «
J’ai été accusé de tout et n’importe quoi, de la pédérastie au népotisme. Mais le public américain a vu le film».
En 1987, Nathanson a produit un autre film, encore plus fort, intitulé “
Eclipse de la Raison” présenté par Charlton Heston.
«‘Le Cri Silencieux’ concernait un enfant qui avait été avorté à 12 semaines» dit Nathanson. «Mais
il y a 400 avortements quotidiens dans ce pays qui sont faits après le 3ème mois de la grossesse. Contrairement à la croyance populaire, Roe v.Wade a rendu
l’avortement permissible jusqu’au 9ème mois (inclus) de la grossesse. Je voulais exposer ce qui se passe dans l’un de ces avortements tardifs, après le 3ème mois.
Ils ont pris un foetoscope qui est un long instrument optique avec une lentille à un bout et une puissante lumière à l’autre. Ils ont inséré le foetoscope avec une caméra dans le ventre d’une femme à 19 ½ semaines,
et l’avorteur se mit au travail. Alors les morceaux sont assemblés sur une table, reconstitués comme un puzzle de manière à ce que l’avorteur puisse être sûr que le bébé entier a été enlevé. Nous avons photographié tout ceci par le foetoscope.
C’est un film accablant.C’est ainsi que Bernard Nathanson, qui fut un fondateur et un stratège au plus haut niveau du mouvement pro avortement, en est venu à s’engager résolument pour la cause de mettre fin à l’avortement légal en Amérique.Nathanson n’est certainement pas le seul avorteur à avoir changé de camp dans la guerre de l’avortement. En fait, ces dernières années, des centaines de pourvoyeurs d’avortement ont quitté leur profession. Sur leur site Internet, NARAL se lamente sur «le nombre fléchissant de docteurs volontaires ou formés à pratiquer des avortements».
Si nous voulons vraiment comprendre comment l’avortement a été promu avec autant de succès, il n’y a pas de meilleure source que ceux qui ont travaillé dans l’industrie de l’avortement. A la différence de n’importe qui d’autre, ils savent d’expérience ce que c’est de vendre et de pratiquer des avortements pour gagner sa vie.
Respirez à fond et préparez-vous à être choqué par ce que vous lirez par la suite.
Le conseil trompeur
Carol Everett, Dallas, Texas, entra dans l’industrie d’avortement en 1973, l’année de Roe v. Wade, après avoir eu un avortement elle-même. Elle établit des cliniques de consultation au Texas, en Louisiane et dans l’Oklahoma, puis travailla dans 2 cliniques où l’on pratiquait 800 avortements mensuels, et finalement dirigea 5 cliniques d’avortement. Elle décrit comment l’on conseillait les femmes qui venaient à ses cliniques:
Ces gamines, quand elles découvrent qu’elles sont enceintes, peuvent ne pas vouloir avorter ; elles peuvent vouloir de l’information. Mais quand elles appellent ce numéro, qui est payé par l’argent de l’avortement, quel type d’information croyez vous qu’elles vont recevoir ? Rappelez-vous, ils vendent des avortements – ils ne vendent pas de garder le bébé, ou de donner le bébé à l’adoption, ou de faire naître ce bébé. Ils vendent seulement de l’avortement. La conseillère pose la question "Où en êtes vous? Quel est le premier jour de vos dernières règles normales?"
Elles tiennent la barre ici et elles évaluent la situation.
La conseillère est payée pour être l’amie de cette fille et faire figure d’autorité. On attend qu’elle la séduise derrière une façade d’amitié pour lui vendre l’avortement.
Etonnamment,
des agences professionnelles de relations publiques sont régulièrement employées pour former le personnel des cliniques à vendre l’option de l’avortement aux femmes.
Nita Whitten travaillait en temps que secrétaire de direction dans une autre clinique d’avortement de Dallas, à savoir celle du Dr. Curtis Boyd. Whitten rejoint Everett au sujet du motif du profit souvent obsessionnel dans les cliniques d’avortement:
«
J’ai été formée par un professionnel du marketing pour vendre les avortements par téléphone», dit-elle. «Il a formé sur une longue durée chacune de nos réceptionnistes, infirmières et n’importe qui d’autre qui aurait affaire avec les gens au téléphone.
L’objectif était de conclure la vente, lorsque la fille appelle, afin qu’elle ne puisse pas se procurer un avortement ailleurs, ou qu’elle ne confie son bébé à l’adoption, ou qu’elle ne change d’avis» Avec une candeur désarmante, Whitten ajoute: "Nous le faisions pour l’argent."
Kathy Sparks, qui a travaillé dans une clinique d’avortement de Granite City, Ill., décrit les pratiques manipulatrices de conseil utilisées dans sa clinique :
Une employée, en particulier, était très douée.
Elle pouvait s’asseoir avec ces filles lors de l’entretien et pleurer avec elles sur commande. Elle les attirait immédiatement, leur posant toutes sortes de bonnes questions, pour trouver le point faible – celui qui les conduisait à vouloir l’avortement.
Quel que soit ce point faible, elle l’amplifierait. Si la fille avait peur que ses parents la tuent, et ne savait pas comment le leur dire, la conseillère procèderait en disant : «Eh bien, c’est pour ça que l’avortement est à disposition, nous voulons vous aider ; ceci est la réponse à vos problèmes».
Si c’était de l’argent, elle dirait à la fille le prix des affaires de bébé: «Vous savez que cela coûte 3’000 dollars pour avoir un bébé maintenant» ou «Vous savez, les chaussures de bébé sont à 28$. Les pyjamas sont à 15$. Mais vous savez ce qui est si épatant avec l’avortement. Nous prenons soin de ce problème et vous n’avez plus à vous en soucier jusqu’à ce que vous soyez financièrement prête à avoir un enfant».
La capacité de vente de sa clinique d’avortement était tellement efficace, ajoute Spark, que 99% des femmes poursuivaient et avaient un avortement.
Les cliniques d’avortement, et particulièrement le Planning Familial, le plus grand pourvoyeur d’avortement au monde, insistent publiquement qu’ils offrent toutes les alternatives – garder le bébé, l’adoption, l’avortement – sans coercition ou préférence.
«Les femmes ne recevaient jamais d’alternatives à l’avortement», dit Debra Henry, qui a travaillé comme assistante et conseillère pendant 6 mois dans un bureau OB/GYN à Levonia, Mich. «Elles n’entendaient jamais parler des agences d’adoption, du fait qu’il y avait des gens prêts à les aider, à leur donner un domicile, à leur apporter du soutien et même du soutien financier».
Everett relate ce qui se passe après le premier entretien des clients de sa clinique: Après les questions initiales, on expliquait brièvement aux filles ce qui se passerait après la procédure. Tout ce qu’on leur disait au sujet de la procédure en elle-même, c’était qu’elles ressentiraient une légère crampe, semblable aux crampes menstruelles.
On ne leur disait rien en ce qui concerne le développement du bébé ou au sujet de la douleur que le bébé ressentirait ou encore au sujet de l’impact physique et émotionnel que l’avortement aurait sur elles.
Les 2 questions qu’elles posaient toujours étaient : No. 1, "Est-ce que ça fait mal?" Et la réponse serait toujours, "Oh, non. Votre uterus est un muscle. C’est une crampe pour l’ouvrir, une crampe pour le fermer– juste une légère sensation de crampe." Et la fille pense, "ça n’est pas un problème. Je peux le supporter. J’ai déjà connu cela.» Alors la cliente pose la question No. 2: "Est-ce que c’est un bébé?"
"Non", viendrait la réponse, "C’est un produit de conception" ou "c’est un caillot de sang" ou "c’est un amas de cellules". On ne l’appelle même pas un foetus, parce que cela l’humaniserait encore trop, mais ce n’est jamais un bébé».
Il y a deux réactions standard dans la salle de réanimation, dit Everett:
La première est : "
J’ai tué mon bébé". Cela m’étonnait parce que c’était la première fois que les patientes l’appelaient un bébé, et la première fois qu’elles parlaient de meurtre. Mais la seconde réaction est : «J’ai faim. Vous m’avez gardée ici pendant 4 heures et vous m’aviez dit que je ne serai là que pendant 2. Laissez moi partir». Cette femme fait ce que j’ai fait quand j’ai eu mon avortement. Elle fuit son avortement, n’y fait pas face.
Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements ?Beaucoup des médecins qui effectuent les avortements citent les mêmes facteurs concourants à leurs débuts – les médias, les organisations de droits des femmes et leur propre formation médicale. De plus,
opérer des avortements est très lucratif.
Le dr. Joseph Randall d’Atlanta, Ga, admet franchement qu’il avait été attiré par le potentiel de revenus importants que les avortements offraient. Sur les 10 ans de pratique d’avortement, Randall estime qu’il en a réalisé 32’000.
«
Les médias ont été très tôt actifs», rappelle Randall.
«Ils ont probablement été l’une des influences majeures en ce qui nous concerne, nous disant que non seulement l’avortement était légal mais qu’il était au service des femmes. C’était pour donner un choix aux femmes, pour leur donner plus ou moins la liberté de s’affirmer et de prendre leur juste place dans la société où elles avaient été, en quelque sorte, écartées avant ça. Nous avons aussi cru le mensonge qu’il y avait des dizaines de milliers de femmes tuées ou mutilées par les avortements clandestins précédant la légalisation de l’avortement».
En 1972, l’année précédant Roe v. Wade, 28 décès, dus à des avortements clandestins, avaient été rapportés aux Etats-Unis.
«Dans le cadre de notre formation médicale», ajouta Randall, «Les avortements devinrent une procédure indispensable, selon notre chef de service. Cela, en 1971, avant que la loi ne change dans le pays mais elle avait changé à New York quelques années auparavant. Nous avions besoin d’être au service des femmes, nous avions besoin de connaître toutes les procédures que nous avions à faire pour les femmes, et nous avions à savoir comment bien les faire. Sinon, nous n’étions pas considérés comme ayant une véritable formation. Notre chef disait que si nous ne faisions pas d’avortements, nous n’avions qu’à quitter l’obstétrique et la gynécologie parce que nous ne serions tout simplement pas des médecins à part entière».
“Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements?” demande le Dr. Anthony Levantino, obstétricien-gynécologue qui a procuré des avortements pendant 8 ans à ses patientes dans son cabinet d’Albany, N.Y.. « Pourquoi est-ce que j’ai fait des avortements ? Si vous êtes pro choix, ou, comme beaucoup de gens aiment à dire ‘neutre moralement’ sur le sujet, et que vous vous trouviez être un gynécologue, alors c’est à vous de prendre les instruments en main et d’effectuer concrètement les avortements. Cela fait partie de votre formation. Je l’ai entendu beaucoup de fois de la part d’autres obstétriciens : «Eh bien, je ne suis pas vraiment pro avortement, je suis pro femme».
«
Les organisations de femmes dans ce pays ont en fait très bien vendu cette affirmation à la population, que d’une certaine façon, détruire une vie c’est être pro femmes. Je peux vous dire que beaucoup d’obstétriciens le croient. Je l’avais cru».