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La Chapelle de la Sainte-Famille
Forum catholique en strict respect du Magistere de l'Eglise, sous la conduite de Jesus, Marie et Joseph. Nous ne sommes pas responsables des publicites : elles ne sont pas de notre fait.
Le samedi 10 mai dernier, dans le cadre de la « Nuit des Cathédrales », la cathédrale Saint-Étienne de Besançon a accueilli un spectacle de… cirque ! Acrobates, funambules et numéro de dressage de chevaux ont ravi de nombreux spectateurs qui se sont laissés « porter par le Mystèr… Lire la suite...
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger.» (Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30)
"Pater dimitte illis non enim sciunt quid faciunt"
Dernière édition par Marthe le Jeu 18 Sep - 21:13, édité 2 fois
Charlyze
Messages : 487 Date d'inscription : 05/03/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 6 Juin - 19:15
Honteux !
J'espère que le Pape virera l'évêque et toute sa clique.
Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 6 Juin - 19:22
ces informations remonteront a ROME, pour sur..
Notre Pape qui fait TOUT pour rappeler son clerge a l'ordre, ce clerge en totale desobeissance,
qui se complait a jouer aux clowns en face de NOTRE SEIGNEUR en CROIX
au lieu d'enfiler des sandales de pelerin et d'aller evangeliser dans les rues
ces pauvres ouailles completement anesthesiees... qui les suivent comme des esclaves
il est temps pour eux de croire a nouveau que l'ENFER existe satan, le maitre qu'ils se sont choisis, va bientot leur donner des lecons qui vont leur apprendre o combien ils etaient dans l'erreur en n'y croyant pas.
notre monde n'est pas pres d'etre sauve.... il s'enfonce, et s'enlise dans la fange la plus puante...
_________________ « Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Marthe
Messages : 6990 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Osnabrück : danseurs à demi-nus dans la cathédrale ! Ven 6 Juin - 21:10
Osnabrück : danseurs à demi-nus dans la cathédrale !
Vraiment, ça commence à bien faire. Les lieux de cultes chrétiens doivent être réservés au culte chrétien. Les expositions laïques, exercices chorégraphiques et autres spectacles sans rapport avec la religion, devraient en être proscrits : il ne manque pas de lieux dans les villes… Lire la suite...
J'avais oublié celle-là.............. manifestement, offenser les fidèles catholiques ne les gêne pas Y en a un en bas qui doit se réjouir des âmes qui vont le rejoindre
Et j'espère que toutes ces horreurs, ces sacrilèges, ces outrages faits à Notre Seigneur arriveront aux oreilles de notre Pape et qu'il sévira.......... et qu'il y aura des messes de réparation
_________________
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger.» (Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30)
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Sam 7 Juin - 5:19
je n'ai pas pour habitude de poster ce que je n'approuve pas. mais la il faut montrer au monde ce qu'est la desobeissance a l'Eglise de ROME
et au parjure !!! de la part de l'Eglise allemande (Basse Saxe.. oui, vraiment 'basse')
Dans les MAISONS de JESUS CHRIST, nous ne pouvons que celebrer des ceremonies religieuses et PRIER.
les Eglises concernees par ce post ne sont pas desacralisees (a ma connaissance) pour que l'on puisse y faire tout et n'importe quoi... en mettant en scene des pseudo-artistes... dont on ne sait meme plus ce qu'ils pretendent etre leur sexe
il y a de toute evidence une provocation (rappelons-nous de l'attitude du clerge allemand (en partie) contre Pape Benoit XVI)
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Marthe
Messages : 6990 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Une église fermée : "la lourde facture du laxisme de la municipalité socialiste" Jeu 18 Sep - 21:12
Une église fermée : "la lourde facture du laxisme de la municipalité socialiste"
Ca se passe en Bretagne :
"Pendant des années, Marcel Verger, le maire (PS) de Bouvron, a pu s’enorgueillir des réalisations de la commune, avec sa salle polyvalente « multiplexe culturel », ses travaux écolos, ses lampadaires éoliens et autres friches diverses réhabilitées en logements. Mais au sujet de l’église, fermée au culte pour vétusté début juillet dernier, il se montre plus discret. Silence radio sur ce dossier que les élus municipaux assurent ne pas connaître, bien que l’édifice, qui surplombe le bourg, soit visible à des kilomètres à la ronde.
C’est qu’il y a à dire sur la gestion municipale. Alors que la commune n’a pas hésité des années durant à investir des millions dans des aménagements plus ou moins utiles, elle n’a jamais crû bon d’investir les quelques milliers d’euros par an nécessaires pour entretenir les toitures, les verrières, visiter charpentes et clocher de l’église. Résultat : les vibrations des cloches fragilisent le clocher et les infiltrations d’eau aggravent l’état des voûtes et des toitures.
Les paroissiens sont unanimes : l’église était mal entretenue. « Il pleuvait dedans », explique cette dame d’un certain âge. « Sur le toit, c’est presque une jachère fleurie », précise un autre" (suite).
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger.» (Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30)
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 19 Sep - 3:38
"...la cigale se trouva fort depourvue quand la bise fut venue...."
pendant que les socialos... f.. ouille.... m... communards se demenaient pour laisser nos edifices se deteriorer... pierre apres pierre..
nous dansions, et depensions ailleurs... vacances, resto, cine... voyages..... au detriment de nos Eglises, des Maisons de Notre Seigneur.... que nous laissions tristement VIDES
Citation :
Les paroissiens sont unanimes : l’église était mal entretenue. « Il pleuvait dedans », explique cette dame d’un certain âge. « Sur le toit, c’est presque une jachère fleurie », précise un autre"
question ????
qu'ont fait les paroissiens pendant toutes ces annees ?????
PAS DE CURES pour dire la messe chaque semaine... soit !!!
mais ont-ils organise des chapelets au moins hebdomadaires......???? ont-ils occupe leur Eglise ??? ont-ils rendu visite a JESUS-CHRIST ?? LUI ont-ils demande de l'aide LUI ont-ils rendu grace pour le pain quotidien... le salaire ou la retraite qui tombe toutes les fins de mois...
maintenant, derniere question.... ???
parmi ces cathos qui deplorent.. n'y en a-t-il pas certains qui ont meme vote pour ce maire socialo ??
trop facile de critiquer !!!
il faudrait deja que nous fassions - chacun de nous - notre mea culpa
et que nous agission vite !!!! en donnant de notre pain et de notre peine
pour remettre en etat les EGLISES de France
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 19 Sep - 3:55
Diocèse: Nantes
Voir sur la carte 44130 BOUVRON, France Dernière mise à jour : 24 mars 2014 Ajouter sur mon site
Pas d'horaires de célébration disponible pour ce lieu.
Le nom de «Bouvron» viendrait du gaulois bébronnos, qui signifirait «la rivière des castors», bébros sigifiant castors et onno signifiant rivière. Bouvron tirerait ainsi son nom du petit cours d'eau situé à l'est du bourg (ruisseau de Gautret) et qui va se jeter dans l'Isac.
La première Eglise
A la fin du Xe siècle, les moines de Redon sont envoyés dans la région évangéliser le pays. Vers 930 sur le plateau qui avoisine le ruisseau de Gautret, ils élèvent une chapelle dédiée à Saint-Sauveur. Cet emplacement est choisi par les moines pour profiter du cours d'eau. Par la construction de barrages, ils créent une succession d'étangs qui sont aujourd'hui le bas relief ou Bois bleu et le Pré de By. Sur ces étendues d'eau un moulin est installé pour moudre le blé. Une chapelle est également élevée au Chatel, elle est dédiée à Saint-André, premier patron de Bouvron. Autour de cette chapelle s'élèvent bientôt des maladreries où les lépreux, nombreux autrefois, trouvent un refuge assuré.
Les 9 frairies de la paroisse
Sous l'ancien régime, Bouvron est un bourg paisible peuplé en 1732 d'environ 2000 âmes. Le nombre d'habitants est alors déterminé par le nombre de personnes communiant à Pâques. On peut le conclure d'une note écrite par le vicaire d'alors, messire Pierre Rajalu.
La paroisse est alors divisée en neuf frairies ou quartiers. La plupart ayant leur chapelle: le bourg, Paribou, Sordéac, Le Grand Momesson, Gavalais, Quéhillac, Villée, Borsac, Couëron.
posons-nous des questions et faisons notre mea culpa....
nous sommes des parpaillots, des faux cathos...
et apres, nous nous etonnons de ce que la France soit tombee de charybde en scylla.....
completement decatholicisee
nous trouvons le temps de nous vautrer pendant des heures - quotidiennement - devant les ecrans de tele a ecouter de la desinformation, ou des emission de varietes... de cuisiner, de faire des courses, de papoter...
et meme pas une heure par semaine pour la Priere..
et nous nous etonnons ??? et nous crions au blaspheme... je crierais plutot HONTE A NOUS !!!
nous recoltons les mauvais fruits de ce que nous avons mal seme....
et nous n'avons pas fini !!!
il nous faudra manger l'ivraie et boire la lie......
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Invité Invité
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 19 Sep - 16:12
...Certes, le Mal et l'apostasie ça existe. Hélas! Mais ce qu'il y a de beau à travers le monde, il faut en parler aussi.
Oh, oui alors, il faut en parler Je me demandais juste il y a environ une heure s'il ne serait pas judicieux de faire un fil pour, justement, les églises qui vivent, en France ou ailleurs C'est vrai que nous avons trop tendance à parler de ce qui ne fonctionne pas............. tout comme nous adressons reproches en oubliant les remerciements Merci pour ce lien Bigbug
_________________
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Marthe
Messages : 6990 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Ven 19 Sep - 16:33
Pearl a écrit:
"...la cigale se trouva fort depourvue quand la bise fut venue...."
pendant que les socialos... f.. ouille.... m... communards se demenaient pour laisser nos edifices se deteriorer... pierre apres pierre..
nous dansions, et depensions ailleurs... vacances, resto, cine... voyages..... au detriment de nos Eglises, des Maisons de Notre Seigneur.... que nous laissions tristement VIDES
Citation :
Les paroissiens sont unanimes : l’église était mal entretenue. « Il pleuvait dedans », explique cette dame d’un certain âge. « Sur le toit, c’est presque une jachère fleurie », précise un autre"
question ????
qu'ont fait les paroissiens pendant toutes ces annees ?????
PAS DE CURES pour dire la messe chaque semaine... soit !!!
mais ont-ils organise des chapelets au moins hebdomadaires......???? ont-ils occupe leur Eglise ??? ont-ils rendu visite a JESUS-CHRIST ?? LUI ont-ils demande de l'aide LUI ont-ils rendu grace pour le pain quotidien... le salaire ou la retraite qui tombe toutes les fins de mois...
maintenant, derniere question.... ???
parmi ces cathos qui deplorent.. n'y en a-t-il pas certains qui ont meme vote pour ce maire socialo ??
trop facile de critiquer !!!
il faudrait deja que nous fassions - chacun de nous - notre mea culpa
et que nous agission vite !!!! en donnant de notre pain et de notre peine
pour remettre en etat les EGLISES de France
Je te reconnais bien là, Pearl Et il y a tant de vrai dans ce que tu écris
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Sam 20 Sep - 2:54
a propos d'eglises
ce moment avec les JOURNEES du Patrimoine c'est le bon moment pour les visiter !!!
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Sam 20 Sep - 14:05
[PLOERMEL] Un couvent à vendre pour l'euro symbolique
Le couvent du Sacré Coeur à Ploërmel, à l'abandon depuis l'incendie de 2006, est à vendre pour l'euro symbolique. Datant du XVIIème siècle, le bâtiment avait été racheté par la municipalité. Il est aujourd'hui dans un état de délabrement important, et interdit d'accès en raison du danger d'éboulement.
En raison de cette dangerosité et le montant important des travaux (au moins 10 millions d'euros), la municipalité souhaite donc se défaire de ce pan du patrimoine local qui avait vu passer Carmélites puis Ursulines et Filles de Jésus après la Révolution Française. A la recherche d'investisseurs, le maire est ouvert à toute proposition et à céder le lieu pour un euro. Nous vous proposons de découvrir l'état de ce bâtiment :
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Lun 22 Sep - 2:22
Bigbug a écrit:
...Certes, le Mal et l'apostasie ça existe. Hélas! Mais ce qu'il y a de beau à travers le monde, il faut en parler aussi.
mais bien sur qu'il faut associer les Musulmans a notre Foi ! la majorite d'entre eux pratiquent leur religion, avec un grand respect pour les autres religions, quand les 'ouailles' se montrent respectables.
ca me fait penser a ces catholiques qui ralaient au sujet des prieres dans les rues... et quand on parle de creer des mosquees, ils ralent encore.... et bien sur, ce ne sont pas ceux qui sont les plus assidus a pratiquer... a remplir les Eglises, le dimanche, et encore moins en semaine !!
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Jeu 4 Déc - 8:13
La dernière livraison de Patrimoine et cadre de vie N° 193, revue annuelle thématique éditée par la Fédération Patrimoine-Environnement, porte en couverture la terrible question :
Quel péril sur les églises de France ?
Retrouvez dans les pages de ce cahier thématique consacré aux Eglises l’état des lieux du secteur, les initiatives de restauration, les reconversions, les destructions… De nombreux spécialistes, écrivains et défenseurs de ces édifices patrimoniaux prennent également la parole, livrent leur point et vue et expertise.
Dans ce dossier, auquel j’ai été invité à participer à la rédaction d’un état des lieux, j’ai été intéressé par de nombreux articles mais plus particulièrement par celui de Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême et académicien, dont je vous livre ci-dessous ma lecture :
L’article s’intitule Nos églises sont des signes pour tous.
Titre évocateur qui est déjà en soi une réponse à ceux à ceux qui penseraient que les églises n’appartiendraient qu’aux catholiques pratiquants, et que dès lors leur avenir ne questionnerait pas l’ensemble de la société.
Tout d’abord l’évêque d’Angoulême rappelle les bonnes pratiques dans son diocèse, plutôt rural, qui profitent aux églises, à leur fréquentation et à leur entretien : des « églises accueillantes », haltes de pèlerinage vers Compostelle, et surtout, cette rencontre annuelle organisée depuis sept ans par la Commission diocésaine pour les bâtiments de culte qui permet à l’évêque et aux responsables paroissiaux de rencontrer les élus locaux. J’ai eu l’occasion de participer à l’une d’entre elles en 2008.
L’évêque a raison d’insister sur la bonne volonté et les efforts de la majorité des élus pour conserver sainement leur(s) églises(s). Mais cet article a d’abord pour objet principal de dire combien nos églises nous sont précieuses et utiles. Et pas seulement sous l’angle de leur ancienneté historique et leur valeur artistique.
« Ces pierres, ces chapiteaux, ces autels, ces statues, ces vitraux ne peuvent pas être réduits à des objets dont on établirait les origines. Ces formes artistiques sont porteuses d’un sens que l’on ignore souvent, mais dont on devine pourtant l’importance », écrit Mgr Claude Dagens. En disant cela, l’évêque me rappelle André Malraux quand il écrivait au début de son Musée Imaginaire (Les voix du silence, 1953): « Un crucifix roman n’était pas d’abord une sculpture, la Madone de Cimabue n’était pas d’abord un tableau… » Ne jamais oublier que ces œuvres avant d’être des œuvres, voir des chefs-d’œuvre ont été et demeurent (Surtout quand ils sont conservés in situ, dans les églises) des objets de dévotion. C’est le gros inconvénient des musées que de couper ces objets aussi beaux soient-ils de leur source et de leur fonction originelle.
» La frontière n’est pas entre « ceux qui vont à la messe » et « ceux qui n’ont vont pas ». Elle est entre ceux qui se résignent aux limites de l’immédiat et ceux qui ne résignent pas à l’effacement plus ou moins rapide de ces signes vivants que sont nos églises. » Mgr Claude Dagens
A ce propos qu’on me permette une autre digression. Je lisais également très récemment la lecture que Michel Pastoureau, historien de l’art et médiéviste patenté, écrit sur les tympans romans (Tympans et portails romans, par Michel Pastoureau, Le Seuil 2014) : « L’iconographie joue un rôle essentiel dans le programme théologique, dogmatique, moral ou eschatologique qui est inscrit dans la pierre ». A ceux qui contestent qu’on y lise « une bible des illettrés », l’historien rétorque : « le nier, c’est nier l’évidence. Les clercs du Moyen-Âge doivent enseigner les fidèles par la parole et par l’image. Cette dernière met en scène le Christ et les saints, sépare les élus des damnés, montre le chemin du salut… A preuve, les rituels qui se déroulent devant ou sous le portail. Le décor de ce dernier ne peut se comprendre si l’on ignore ce qui s’y fait : lectures, chants, sermons processions. »
Revenons à l’article de l’évêque d’Angoulême qui,
à côté de la puissance des cérémonies, marque également l’ouverture au mystère de Dieu qui « s’accomplit aussi par (des) visites discrètes. » « La frontière, insiste-t-il, n’est pas entre « ceux qui vont à la messe » et « ceux qui n’ont vont pas ». Elle est entre ceux qui se résignent aux limites de l’immédiat et ceux qui ne résignent pas à l’effacement plus ou moins rapide de ces signes vivants que sont nos églises. »
Pour l’évêque, les résignés sont les comptables, ceux pour qui « seuls les calculs économiques (doivent) déterminer notre avenir ». On croirait entendre Victor Hugo dans sa célèbre Guerre aux démolisseurs (1832) : « À quoi servent ces monuments ? disent-ils. Cela coûte des frais d’entretien, et voilà tout. Jetez-les à terre et vendez les matériaux. C’est toujours cela de gagné. — Sous le pur rapport économique, le raisonnement est mauvais. »
On l’a compris, Mgr Dagens est dans le camp de ceux qui ne résignent pas et verrait plutôt comme une bonne nouvelle la mobilisation de l’opinion publique là où l’on pratique des « saignées ». « L’état d’esprit le plus fréquent, note-t-il, n’est pas aujourd’hui à la lamentation, mais à l’effort et à l’initiative ». Ce numéro de Patrimoine et cadre de vie en témoigne par ailleurs, notamment à Lumbres (Pas-de-Calais).
De quoi sont signes ces églises ?
A lire l’auteur, ces signes sont égrainés tout au long de l’article : signe d’une « jonction entre deux éléments, non seulement la terre et le ciel, mais aussi notre humanité commune et ce dieu vivant qui ne reste pas dans les nuages ». Ou encore « l’ouverture au mystère de dieu » qui s’accomplit lors des cérémonies mais « aussi par des visites discrètes ». elles sont signe de vie localement, des repères durables aussi : « On n’abrite pas sa solitude dans une église. On y vient pour résister à ce qui rend la vie précaire. On peut s’y savoir accueilli et protégé. » Elles servent bien évidemment au à la célébration du culte (messes, baptêmes, mariages et obsèques), mais elles ne sont pas réservée pour autant à des cénacles catholiques fermés. : « Elles sont ouvertes à tous, gratuitement ! » Elles demeurent des lieux de culture et de dialogue culturel avec les artistes, même si l’évêque d’Angoulême reconnait que ce dialogue et cette « coopération sensible » doit être reprise sérieusement.
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Pearl Admin
Messages : 12841 Date d'inscription : 12/02/2014
Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Jeu 4 Déc - 8:32
Vandalisme et désaffectation des églises en 1971
Des recherches sur internet m’ont conduit à trouver presque par hasard le second numéro de la revue trimestrielle Monuments en péril, dirigée par Pierre de Lagarde. Au sommaire un article d’Yvan Christ intitulé Le grand chambardement des églises de France. Il n’en fallait pas plus pour que je désire l’acquérir et découvrir l’article en question :
Lorsque à l’automne 1971, Yvan Christ publie dans le N°2 de la revue Monuments en péril un article intitulé Le grand chambardement des églises, il évoque principalement les remaniements que subissent alors de nombreux édifices cultuels au nom de la réforme liturgique initiée par le Concile Vatican II, et dénonce la dilapidation d’un patrimoine artistique, culturel et religieux de grande valeur.
L’intérêt de relire cet article aujourd’hui est double.
Le premier est de nous rappeler un pan d’histoire méconnu qui a appauvri nos églises, enrichi les antiquaires et les brocanteurs et disséminé de très nombreuses pièces de notre patrimoine religieux dans des collections privées, quand elles n’ont pas été détournées de leur usage votif.
Le second tient dans les annonces alarmantes concernant l’avenir de nos églises, abandon et désaffectation, dont on verra si elles ont été vérifiées ou pas depuis.
Dans cet article, l’auteur parle de révolution. Pas moins. « La révolution cultuelle à laquelle nous assistons devient une sorte de révolution culturelle. Dans l’ordre de la conservation du patrimoine, c’est une révolution tout court puisqu’elle inaugure une ère de vandalisme ecclésiastique plus radicale que toutes celles dont fait mention l’histoire de la chrétienté. » Le propos est sévère et sans doute quelque peu excessif au regard des saignées antérieures auxquelles nous avons fait récemment allusion dans Patrimoine religieux : démolir, reconstruire…
« On ne peut plus se fier à la piété pour entretenir certaines formes de l’art chrétien et en maintenir l’intelligence »
Néanmoins il est difficile de contester le radicalisme, voir le vandalisme, que certains clercs ont cru devoir accompagner la réforme liturgique. Si la nouvelle liturgie demande un nouvel aménagement du chœur (ajout d’un autel, d’un ambon…), elle ne réclamait nullement la destruction ou la vente de ce qui préexistait. Il est vrai qu’en de nombreux lieux des grandes orgues, des chaires, des confessionnaux, des retables ont été inutilement démontés, la statuaire reléguée ou dispersée, sans parler des ornements textiles…
Le scandale a pu apparaître double ou triple.
Le premier est cette destruction parfois systématique est venue du clergé lui-même,
la seconde est, comme le souligne Yvan Christ, ces actions dévastatrices contredisaient la constitution du 4 décembre 1963, De Sacra Liturgia (chap 7) qui demande aux ordinaires du lieu de « prendre soin du trésor artistique » de l’église, et de « veiller avec zèle à ce qu’il ne soit pas aliéné ou détruit ».
Le troisième enfin, est que ce même clergé a agi en contrevenant la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat en disposant comme bon lui semblait de biens qui dans la majorité des cas ne lui appartenait pas. L’affectataire n’est pas le propriétaire.
Les excès n’ont pas été marginaux.
Si les crimes sont restés impunis, ils ont néanmoins faits l’objet de protestations très officielles. Dans sa préface à L’Histoire générale des églises de France (Robert Laffont 1966), André Chastel note : « On ne peut plus se fier à la piété pour entretenir certaines formes de l’art chrétien et en maintenir l’intelligence. Elles appartiennent toujours au trésor de l’Eglise, mais elles ne sont plus nécessaires à son activité et elle les cède d’elle-même à la culture, heureux quand le clergé d’en dispose pas impudemment à sa convenance. Il y a là un conflit dont on voit peu de précédant dans l’histoire. »
Le 20 octobre 1971, c’est le ministre des Affaires culturelles, Georges Duhamel, qui, signant le décret d’application de la loi du 23 décembre 1970, destinée à renforcer la protection des objets mobiliers dans les églises, s’inquiète publiquement « d’un certain clergé qui par une interprétation abusive des directives de la nouvelle liturgie, laisse transformer ou disparaître des ensembles qu’il aurait fallu absolument conserver ».
Une des causes avancées à « ce grand chambardement », selon l’auteur, serait le « faux dogme de l’unité de style ». Ainsi retire-t-on d’églises romanes, les stalles du Grand siècle. Le style baroque fait aussi l’objet de mesures d’expulsion des églises, étant jugé « triomphaliste » et peccamineux.
Mais le mobilier ne semble pas le sel à souffrir au tournant des années 60 et 70. Ainsi lit-on sous la plume d’Yvan Christ ces lignes qu’on pourrait croire datées d’aujourd’hui :
« Après les meubles, les murs. Après l’épuration, la désaffectation. Avec la diminution des vocations sacerdotales, nombres d’églises, surtout rurales, sont peu à peu privées de desservants, à demi ou totalement désaffectées, exposées à toutes les convoitises, puis mises en vente. Il n’est pour s’en persuader, que de consulter les petites annonces immobilières… » On avance alors – nous sommes en 1971 rappelons-le – le chiffre de 18 000 édifices abandonnés par le clergé dans les années à venir.
L’auteur ne nous dit rien du fameux « On », qui demeure donc dépourvu d’identité. Toujours est-il que cette estimation est repris par d‘autres auteurs, voir augmentée puisque qu’un an plus tard, Michel de Saint-Pierre dans son Eglise en péril, églises en ruine – dont je ferai part prochainement de ma lecture – conjecturera l’abandon de plus 20 000 églises en France.
« Que fera la France du XXIe siècle pour sauver du déshonneur et de la ruine toutes celles qui, au nom de la foi, subiront le même sort ? »
Pour convaincre du péril, Yvan Christ cite « d’impétueux clercs » qui prônent la désacralisation des églises. L’un d‘eux est le jésuite Pierre Antoine qui dans Etudes (Mars 1967) voit dans les églises « plus souvent un obstacle qu’une aide à la pratique de la vie chrétienne ». D’autres religieux sont cités. L’auteur de l’article que nous analysons ici, craint que ces partisans de la désacralisation des églises ne soient écoutés et que leur influence aillent jusqu’à l’abandon massif de nos églises.
Postulant que la France du XXe siècle n’est pas parvenue à résoudre la question des milliers églises désaffectées par les Révolutionnaires, l’auteur se pose la question de l’avenir et, faisant cela, s’adresse finalement à nous qui relisons son texte quarante ans plus tard : « Que fera la France du XXIe siècle pour sauver du déshonneur et de la ruine toutes celles qui, au nom de la foi, subiront le même sort ? »
L’extrait :
« La France du XXe siècle ne parvient déjà pas, sauf rarissimes exceptions, à résoudre l’immense et complexe problème que pose la désaffectation de milliers d’églises d’où ont été, au nom des lois révolutionnaires, chassés leurs légitimes occupants, et qui ne sont plus que de lamentables fermes des remises de fortune, des garages, des cinémas ou des marchés couverts. Que fera la France du XXIe siècle pour sauver du déshonneur et de la ruine toutes celles qui, au nom de la foi, subiront le même sort ? Retirées au culte, seront-elles, suivant la pratique sacrilège qui s’instaure (parfois avec l’agrément de l’Etat), maquillées en « résidences secondaires » ? Pourront-elles être automatiquement dévolues à la culture ? »
Cet article d’Yvan Christ suit de quelques mois un autre paru dans Connaissance des arts (N°233) daté de juillet 1971 que j’avais découvert et relu en 2007. Dans ce dossier intitulé « Ce qui menace les églises et ce qu’on peut faire pour les sauver », Pierre Kjellberg dresse non seulement un constat des périls qui pèsent sur les églises mais propose des solutions qui pourraient toujours avoir droit de citation aujourd’hui. Nous sommes au milieu de la seconde décennie du XXIe siècle. Que pourrions-nous répondre à Yvan Christ ? D’abord le rassurer en partie, en lui disant que la vague de 18 ou 20 000 désaffectations d’églises n’a pas eu lieu, du moins pas dans cette proportion massive. Que la plus part d’entre elles demeurent protégées, et bien protégées par la loi de 1905, respectée par la grande majorité des maires de France. Et ce malgré la forte diminution du clergé et la forte augmentation du nombre d’églises qui ne sont plus desservies chaque dimanche. Que nous connaissons depuis les années 80, un formidable engouement populaire pour le patrimoine de proximité, dont les églises demeurent le fleuron principal. Mais qu’il existe quelques ombres à ce tableau qui empêchera « la France du XXIe siècle » de désintéresser sur sort de celles-ci. Il existe des églises menacées de ruine, il existe des maires démolisseurs (une vingtaine d’églises ont été démolie depuis le début du siècle), il existe des églises mise en vente et on n’a jamais autant parlé de leur désaffectation et de leur changement d’usage. Que ce phénomène, contrairement à celui connu sous la révolution, n’est plus seulement français mais occidental comme nous le montrent chaque semaine le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne ou le Canada…
40 ans après, le contexte a changé. Des progrès sont enregistrés, des régressions aussi. Mais fondamentalement les mêmes questions demeurent et nous ne pourrons attendre le XXIIe siècle pour y répondre. Et ces réponses nous devons les donner pragmatiquement, certes, car tous les cas ne se ressemblent pas, mais dans un cadre général raisonné, afin d’éviter les excès que nous regretterions et les erreurs du passé.
Tant régulièrement questionné par des confrères et consœurs au sujet des transformations d’églises en usages profanes, je répète inlassablement ces règles qui me paraissent importantes : Eglise tu es et resteras.
Ne pas oublier que la vie normale d’une église est d’abord d’être une église ouverte à tous, et pas seulement réservée à l’usage de chrétiens régulièrement pratiquant. La messe, ou eucharistie, n’étant pas le seul usage d’une église, les communautés chrétiennes doivent se monter créatives pour rendre leurs églises ouvertes, accueillantes et vivantes auprès de tous.
Eglise, au partage tu consentiras. Si la communauté affectataire ne dispose pas des moyens nécessaire à rendre son église ouverte et vivante pour tous, peut-elle consentir à un partage des lieux. Des désaffectations partielles existent parfois, notamment dans les églises historiques et touristiques. Mais des solutions à l’anglaise ou à la québécoise pourraient-elles être envisagées en France ? Une maison de Dieu pouvant, selon des règles et des aménagements précis, pouvant devenir partiellement et temporairement une maison des Hommes.
Eglise, dignement tu changeras. S’il n’existe plus de communautés chrétiennes localement pour assurer la valorisation de l’église et que celle-ci doit être désaffectée. Comment réfléchit-on à son nouvel usage ? Des vocations culturelles (musée, médiathèque ou librairie), sociales (rencontres associatives), caritatives pourraient être préférées à des usages festifs (pouvant appeler à des débordements) ou commerciaux, car une église, même désaffectée continue à se dire église et à parler « église », comme le montrent de nombreux exemples de transformation compliquée. Eglise, changement plutôt que démolition toujours tu préféreras. L’histoire de notre pays nous montre qu’il est toujours préférable de conserver une église quitte à lui confier un nouvel usage que la démolir. L’abbaye du mont Saint-Michel a été prison avant de redevenir abbaye ; Sylvanès fut une ferme avant de retrouver une vocation spirituelle et liturgique de grande renommée. L’abbaye de Cluny fut détruite et nous la pleurons toujours, courant après le temps perdu pour reconstituer virtuellement ce qui fut un grand phare spirituel de l’Occident.
Benoît de Sagazan
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Sujet: Re: Les églises souillées............... ou en danger Mar 17 Fév - 8:25
Non à la destruction de la basilique Sainte Jeanne d’Arc (Paris)
11/02/2015 | Classé dans : Île-de-France, Patrimoine en danger, Paysages et urbanisme
La société Française de Campanologie, association membre de Patrimoine-Environnement, se mobilise en faveur de la basilique Sainte Jeanne d’Arc, actuellement menacée par la récente décision prise par les services de la Direction des édifices cultuels et historiques de la Ville de Paris de lancer les travaux de démolition du beffroi abritant la cloche Rose Marie.
L’association vient d’envoyer une lettre à l’attention de la Direction des édifices cultuels et historiques de la Ville de Paris, pour leur faire reconsidérer leur choix et stopper la démolition du beffroi abritant la cloche.
Pour Eric Sutter, président de La société Française de Campanologie, le choix de cette destruction n’est qu’une solution de facilité.
Supprimer ce qui coûte à entretenir n’est pas une solution pour préserver notre patrimoine… La voix des cloches parisiennes s’amenuise petit à petit (près de 20 % des cloches en place ne sonnent plus sur le territoire communal). La cloche Rose Marie, datant de 1756, est en bon état. C’est la dernière cloche en place pour assurer la sonnerie.
La destruction va à l’encontre des préconisations faites depuis plusieurs années par les experts et par d’autres interlocuteurs.
Une cloche est faite pour sonner, y compris une cloche ancienne à caractère historique (d’autant que les travaux prévoient de la faire reposer au niveau du sol dans un but d’exposition). La valorisation du patrimoine ne peut pas consister uniquement à multiplier les lieux d’exposition statique mais doit maintenir en usage les objets en bon état ; le patrimoine à préserver n’est pas uniquement matériel mais aussi de nature immatérielle.
Les sonneries de cloches font intégralement partie de notre patrimoine et témoignent, en l’occurrence, du paysage sonore qu’entendaient nos aïeux au XIIIe siècle dans le quartier de La Chapelle à Paris. Se priver de ce patrimoine serait bien triste. La Ville de Paris ne respecte pas la loi… En tant que propriétaire d’une église, la Ville de Paris devrait « être tenue de garantir la liberté de culte et, en conséquence, d’assurer le bon fonctionnement de la sonnerie. Par ailleurs, l’affectation cultuelle est protectrice à l’égard des cloches et même de leurs accessoires ; une collectivité publique ne peut disposer comme elle l’entend des biens affectés à la pratique du culte » (Droit positif de l’art campanaire, Arnaud Robinault-Jaulin, 2e édition, 2006, page 28).
La SFC rappelle également que l’instruction De Musica sacra, du 3 septembre 1958, précise « que tous les édifices religieux catholiques doivent être équipés d’au moins une cloche, que les sonneries traditionnelles doivent être respectées… ».
Il apparaît donc que la Ville de Paris n’a pas (et depuis plusieurs années) assuré correctement l’entretien de l’édifice. Cette décision de la suppression pure et simple de cette cloche et, en conséquence, de la sonnerie, est tout à fait contraire à la loi de 1905 et la Ville de Paris risque de s’exposer à un litige de taille.
Une ou plusieurs solutions alternatives peuvent être trouvées sans pour autant engager des finances publiques disproportionnées. L’association souhaite donc que la Ville de Paris reconsidère sa décision et examine toute proposition alternative permettant de maintenir, d’une façon ou d’une autre, l’usage opérationnel de cette cloche cultuelle.
EN SAVOIR PLUS
Contact : campanologie@free.fr Site de la Société Française de Campanologie Lire l’édito de M de la Bretesche, Président délégué de Patrimoine-Environnement de janvier 2014 « Sonnez les matines… pour l’an nouveau »
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