Saint-Joseph : Prieres (pour vendre une maison), protecteur de la Famille

Lorsque tu es parti précipitamment en Egypte, tu as dû confier à la Providence la demeure que tu quittais, le toit que tu avais préparé avec Marie pour l’Enfant Jésus.

Nous te confions la vente de notre maison, pour le bien de tous ceux que nous aimons.

Veille sur le bon déroulement des transactions et viens aussi bénir ceux qui vont l’acheter.

Lorsque tu es parti précipitamment en Egypte, tu as dû confier à la Providence la demeure que tu quittais, le toit que tu avais préparé avec Marie pour l’Enfant Jésus.

Nous te confions la vente de notre maison, pour le bien de tous ceux que nous aimons.

Veille sur le bon déroulement des transactions et viens aussi bénir ceux qui vont l’acheter.

Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accorde-nous ta protection paternelle, nous t'en supplions par le Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. O toi dont la puissance s'étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvre tes yeux de père sur les intérêts de tes enfants. Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à toi avec confiance. Daigne prendre sous ta charitable conduite cet intérêt important et difficile, cause de notre inquiétude. Fais que son heureuse issue tourne à la Gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.

O toi que l'on n'a jamais invoqué en vain, aimable Saint Joseph, toi dont le crédit est si puissant auprès de Dieu que l'on a pu dire « au Ciel Saint Joseph commande plutôt qu'il ne supplie », tendre père, prie pour nous Jésus, prie pour nous Marie. Sois notre avocat auprès de ce Divin Fils dont tu as été ici-bas le père nourricier si attentif, si aimant, et le protecteur fidèle. Sois notre avocat auprès de Marie, dont tu as été l'époux si aimant et si tendrement aimé. Ajoute à toutes tes gloires celle de gagner la cause difficile que nous te confions.

Nous croyons, oui, nous croyons que tu peux exaucer nos vœux en nous délivrant des peines qui nous accablent et des amertumes dont notre âme est abreuvée. Nous avons de plus la ferme confiance que tu ne négligeras rien en faveur des affligés qui t'implorent.


Humblement prosternés à tes pieds, bon Saint Joseph, nous t'en conjurons, aie pitié de nos gémissements et de nos larmes.

Couvre-nous du manteau de tes miséricordes et bénis-nous.

Amen.

Saint Joseph, un Routier Scout d'Europe accompli et en marche


VEZELAY 2002 : « Je te cherche mon Dieu, tu m’as fais pour toi. »

Je vous propose, en découvrant plus en profondeur la personnalité de Saint Joseph, de nous mettre d’ores et déjà en marche pour préparer ce pèlerinage annuel qui va nous lancer sur l’année route. Il me semble certain qu’en prenant St Joseph comme « école de route », nous sommes sur la voie de la découverte de Dieu, enfant à son image que nous sommes. A l’exemple de l’Esprit Saint, je vous propose donc d’aborder « les 7 dons de St Joseph » : c’est tout un programme ! • Humilité • Abandon • Volonté • Pauvreté • Paternité • Charité • Sainteté.

Bien que les Evangiles ne nous parlent que très peu de Joseph, il n’est pas difficile de l’imaginer tout à Dieu. Tout comme Jean-Paul II qui chante sa gloire, voici ce que St Grégoire de Naziance écrivait de lui : « Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».

Joseph, école d’humilité :

Joseph donc, petit artisan charpentier de Nazareth, n’était sûrement pas à la recherche des éloges populaires qui auraient pu lui apporter richesse, célébrité et abondance. Comprenez bien, le 20 heures sur TF1, ce n’était pas son truc. Ce qu’il souhaitait avant tout c’était la simplicité des choses pour rester câblé sur le Bon Dieu. Simplicité, qui pour lui, engendrait la qualité. Nul doute que le travail manuel de Joseph était d’une qualité technique hors paire. Sa compétence aiguisée par la vertu du travail bien fait, devait faire de lui un artisan connu et reconnu. Il n’en demandait pas davantage. Car pour Joseph, il n’était pas possible d’être tout à Dieu et de bâcler son travail terrestre. Pour lui, tout comme à sa suite pour la petite Thérèse, l’humilité, c’est à dire l’action dans l’ombre, c’est avant tout de servir de son mieux dans les toutes petites choses. Vous comprenez bien alors, que les médias et St Joseph n’auraient jamais pu s’entendre, tant la vie cachée de Joseph est à l’opposé de la vie publique d’un Arthur. L’humilité de Joseph l’a préservé de la popularité. A l’exemple de Joseph, recherchons « les réalités d’en haut », réalités dans lesquelles Dieu est bel et bien présent. Ne cherchons pas pour notre plus grande gloire, les actions d’éclats, les résultats qui nous propulsent sur le devant de la scène mais apprenons à aimer ce que le monde rejette, ou du moins ce qui n’intéresse pas le mouvement collectif. Soyons des acteurs de foi, des comédiens de l’ombre, à l’œuvre de ce que seul Dieu connaît et apprécie : « les petites choses » de tous les jours. Comme Joseph, donnons nous sans compter dans notre œuvre première, notre devoir d’état. Mais attention, l’humilité ne veut pas dire le désengagement dans la vie de la Cité. Non, il ne nous est pas demander d’être du monde mais d’être dans le monde pour faire valoir les valeurs chrétiennes. Donc soyons toujours prêt dans l’humilité de notre œuvre quotidienne, à nous mettre au service d’une cause qui nécessitera que l’on se montre publiquement, non pour briller, mais pour faire aimer publiquement Dieu.

Joseph, école d’abandon :

Homme accompli professionnellement, Joseph connu celle qui allait le faire grandir en sainteté et le conduire tout droit à Dieu par Jésus. Tout amoureux qu’il était de Marie, il fit sûrement en homme pieux et juste, des projets de vie, d’époux, de père et de famille pour honorer Dieu en homme responsable et engagé. Mais quelle fut sa stupéfaction lorsqu’il découvre que sa fiancée, celle qui lui était promise, était enceinte avant même leur noce. Au combien sa douleur d’homme et de fiancé fut-elle déroutante et vive. Mettons-nous à sa place pour essayer de comprendre quelle a due être sa révolte. Mais après une réaction bien compréhensible de répudiation à l’égard des foules, pour ne pas blesser Marie, il accepta de s’abandonner à l’Amour divin. A la venue de l’ange il n’oppose aucune question ni condition. C’est le moment de son « fiat », moment où il fait le choix de s’en remettre tout au Père. C’est alors le début de sa longue piste, chemin qui le conduira à prendre son engagement de Routier Pilote. ( Répondre toujours Présent )

A son image, laissons-nous façonner par le regard de Dieu sur nous-même. Chassons notre orgueil de notre cœur, de notre intelligence et de nos actes. Acceptons le projet que Dieu à sur chacun de nous et laissons-le agir en nous. Cela veut aussi dire qu’il nous faut vraiment tout lui confier, nos facilités, nos dons, nos bonnes œuvres mais aussi tout ce qui nous pèse, nous freine dans nos études, nos projets. Si l’on veut vraiment le mettre à sa vraie place, il faut demander à St Joseph la grâce de ne rien garder pour nous. Ce que Dieu veut, ce n’est pas que l’on se glorifie en mettant nos bonnes actions en avant, mais que nous lui donnions ce qui nous empêche de l’aimer davantage. En s’abandonnant à lui, nous acceptons de le laisser travailler en quelques sortes pour nous, pour notre ciel. Joseph a vraiment été l’exemple de l’abandon par excellence, ou plutôt par humilité.

Joseph, école de volonté :

Il est bien difficile de comprendre Joseph. Voyez donc. Il a accepté de vivre avec Marie, enceinte hors noce d’un Petit dont il n’est pas le père, tout en bravant les ricanements des passants face à sa soi-disant incrédulité. Mais pourquoi n’a-t-il pas tout bonnement répudié Marie pour pouvoir vivre en homme libre ? Tout simplement, si l’on peut dire, parce que Joseph incarne la bonté et que cela l’aurait énormément fait souffrir de se séparer de celle qu’il aime. Mais aussi et surtout, parce qu’il souhaite servir Dieu. Il accepte donc, dans une ferme volonté, de vivre petitement sachant que le dessein de Dieu sur lui est d’une dimension qu’il ne peut pour l’instant comprendre. En terme de volonté, là encore Joseph nous montre la route à suivre. Et quelle volonté exemplaire dans le choix fait de suivre coûte que coûte le projet divin. Le chemin est souvent ardu, escarpé, en raison de difficultés rencontrées qui nous font, de temps en temps, rebrousser chemin. Mais c’est bien en cela que nous pouvons mesurer la profondeur et la raison de nos engagements. « Que ton oui soit oui, que ton non soit non. » Il faut être lucide : la peur de s’engager est un mal d’aujourd’hui qui nous ronge et nous renferme sur nous même. Alors rappelons-nous les mots du pape : « N’ayez pas peur ». L’avenir nous appartient si nous acceptons de le construire ; par contre il nous glissera entre les mains si nous refusons de nous y investir. Alors à la suite de Joseph, n’hésitons pas à nous mettre en marche, Dieu se chargera de nous faire passer les obstacles.

Joseph, école de pauvreté :

Comment en effet comprendre ce que l’ange du Seigneur venait de lui dire : « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse, car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Mais qu’est-ce que cela pouvait bien signifier pour un simple petit charpentier du fin fond de Nazareth ? Sûrement pas grand chose. Mais Joseph en homme de Dieu, accepte de marcher selon les voies du Seigneur bien qu’il n’en comprenne que peu de choses. Sa pauvreté de cœur et d’intelligence, ainsi que son acceptation héroïque, lui ont permis de garder le cap. Quand on voit le résultat, cela devrait nous motiver. Comme quoi il n’est pas utile de tout comprendre, de tout mener pour arriver aux fins de Dieu. L’Esprit Saint se sert de nous pour nous faire grandir dans l’offrande de ce que nous sommes, dans la petitesse de nos possibilités de pécheurs. Il n’est donc pas utile d’avoir recours aux plus grands spécialistes pour voir que sans Dieu nous ne pouvons guère grand chose. C’est en cela que nous sommes pauvre. Et c’est je crois une grande joie de le découvrir et de le vivre tous les jours comme Joseph. Car alors, dans notre petitesse, nous nous en remettons tout à Dieu et tout devient lumineux, même si cela ne correspond pas exactement à ce que nous aurions souhaité.

Joseph, école de paternité :

Armé de courage, de confiance aimante, Joseph se met alors en marche pour répondre au souhait politique de l’Empereur César Auguste, ordonnant le recensement de toute la terre. Il quitte donc Nazareth en Galilée pour rejoindre Bethléem en Judée, ville de David dont il est descendant. Quelle devait être alors son incompréhension devant la situation : après avoir accepter de rester aux côtés de Marie, sur la demande de l’ange, le voilà maintenant en « exil », arpentant les routes de Judée avec son épouse enceinte de neuf mois. De surcroît, n’ayant été accueilli par personne, il est bien obligé de se rendre à l’évidence en acceptant l’invitation de l’âne et du bœuf, pour que Marie sur un coin de paille, puisse donner naissance à celui qui allait de venir notre Seigneur et Sauveur. La réalité de sa vie, est jusqu’à ce moment de grande joie, d’une rocambolesque ineptie, nous diraient la plupart de nos contemporains. Mais la vérité est tout autre. Par sa vie personnelle, professionnelle, affective et spirituelle, Joseph façonné par Dieu, devient par cet événement qui va chambouler la vie du monde, le père terrestre de Jésus. Toute sa grandeur intérieure prend dans la Nativité de Jésus sa vraie dimension. C’est pour cela que Dieu l’a choisit. Joseph, artisan charpentier de Nazareth, époux de la Vierge Marie, père de Jésus, protecteur de la Sainte Famille. Ainsi arrivé au sommet de sa vocation, Joseph prenait pleinement « son envol » en prenant son départ Routier et devenait par là même RS. (Routier Scout / Rendre Service)

En quoi Joseph peut-il bien nous aider à devenir à notre tour père. S’agit-il pour nous forcément de la vocation de père de famille. Seul Dieu le sait. Néanmoins, je pense qu’il faut avoir une ouverture d’esprit et de cœur plus vaste que notre vie terrestre pour bien comprendre ce que Dieu nous demande. A l’écoute du oui perpétuel de Joseph, il me semble que nous découvrirons notre paternité propre et personnelle si l’on accepte en vérité le projet de Dieu sur nos vies. L’accepter au sens d’adhérer à sa volonté, de faire sien son projet d’Amour, de vivre pour et avec le souci d’être tout à Dieu, en tout temps et tout lieux. C’est en cela, je crois, que nous progresserons vers nos paternités propres, pour qu’enfin chacun à notre place, nous portions du fruit comme Joseph en a porté et en porte encore, à chaque fois que nous l’accueillons dans nos vies.

Joseph, école de charité :

Depuis qu’il est homme, Joseph n’a cessé de mettre Dieu « premier servi ». L’Amour divin est sa raison d’être et ceci de façon tout à fait commune. C’est en quelques sortes sa vie, que le service, l’attention aux autres, aux petits, aux souffrants, à tous ceux que Jésus est venu libérer. Sans cela Joseph n’aurait jamais pu vivre par Marie et Jésus pour Dieu. La vie de Joseph est un acte perpétuel de charité tant il s’oubli pour autrui par Amour pour Dieu. Une grande Dame, d’ailleurs, dont un miracle vient d’être reconnu par Rome tout juste deux ou trois ans après sa mort, a marché sur les chemins de Joseph : Mère Térésa. Alors ne restons pas indifférents à la misère humaine, mais regardons avec le cœur ceux qui à nos portes crient leur désespoir de ne pas être aimés, considérés et aidés. Jésus est assis à côté d’eux sur le même trottoir que nous empruntons tous les jours. Alors ne traversons pas, ne détournons pas le regard mais laissons nous toucher par leurs faiblesses qui nous réorientent sur les autres. Et n’oublions pas qu’un Routier Scout d’Europe est considéré comme étant toujours de service.

Joseph, école de sainteté :

Nul doute que saint Joseph a reçu de grandes grâces pour pouvoir vivre avec une telle fougue intérieure ses vocations d’Homme, d’Epoux de la Vierge Marie et de Père de Jésus. Il est sûr que Dieu avait un regard tout spécial sur lui pour l’aider à devenir le coadjuteur de l’œuvre divine, mais jamais Dieu n’a trahi la Liberté de choix de Joseph. C’est donc en homme libre, qu’il a choisi de vivre aux côtés de Marie, de se mettre en marche alors que sa situation et celle de son épouse était on ne peut plus délicate, et que finalement il devient suite à l’action de l’Esprit Saint le père de Jésus, responsable de son éducation. Et quelle éducation ! Quel abandon à nouveau dés les douze ans de Jésus lorsque Il quitte son père et sa mère pour enseigner aux Grands Prêtres, pour « s’occuper des affaires de son Père ». Comme cela a du être dure pour saint Joseph de laisser Jésus remplir sa Mission, après les quelques années qu’il a passé à ses côtés dans son atelier de charpentier, où il lui fit sûrement découvrir les trésors du travail d’un artisan passionné. A notre tour de nous engager corps et âme dans l’œuvre du Seigneur pour que notre monde redécouvre le Christ. C’est en travaillant à sa vigne que nous en récolterons les fruits et que les grâces surabonderont. Dans notre labeur quotidien, étude, travail, loisir, repos ... recherchons avant tout ce qui nous attire vers le Beau et vers le Ciel. C’est à cela que nous sommes appelés, renforcés par les exhortations de notre cher Saint Père, le Pape Jean-Paul II.

Saint Joseph, un routier scout d’Europe accompli et en marche. D’une force d’Ame illuminée par l’Espérance, voilà celui qu’il nous faut regarder à l’horizon pour nous mettre en marche en ce début d’année route. Non parce que nous recherchons une idole, un maître à penser, un gourou en qui l’on croit mais tout simplement parce qu’à la suite de Saint Joseph nous sommes sûr de rencontrer le Christ Lumière du monde. Un de nos grands anciens, Bernard YOU, ancien commissaire national route, nous parlait souvent de ce qui élève l’homme : l’unité de vie. N’ayons pas peur de demander à Saint Joseph de nous montrer la route à suivre pour que notre vie s’unifie, pour que nos actes ( corps ), soient l’aboutissement de notre réflexion ( intelligence ) et de notre vouloir ( cœur ).