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 Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion

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3 participants
AuteurMessage
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12847
Date d'inscription : 12/02/2014

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MessageSujet: Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion   Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion Icon_minitimeSam 28 Mar - 13:46



Née dans une famille juive, cette jeune femme s’est convertie au terme d’un itinéraire heurté et chaotique. Elle le raconte dans un livre très personnel, au ton lyrique et prenant.
Repères

Une rencontre déterminante pour Véronique Lévy : celle du Père Pierre-Marie Delfieux. Mort en février 2013, il a fondé en 1975 les Fraternités monastiques de Jérusalem, institut religieux d’inspiration bénédictine. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Livre de Vie de Jérusalem (Le Cerf), Moine dans la ville (Bayard) et Au souffle de l’Esprit, avec Mgr Philippe Barbarin (Parole et Silence).



Véronique Lévy est la discrétion même et pourtant sa conversion, il y a deux ans, avait fait du bruit. C’est son frère, le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui l’avait révélée, disant à quel point cet événement l’avait affecté. Préparant alors une exposition à la galerie Maeght, en Provence, il cherchait un tableau représentant sainte Véronique essuyant le visage du Christ. « C’est à moment-là, expliquera-t-il à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, que j’apprends que ma sœur, qui s’appelle Véronique, se convertit au christianisme… La foudre m’est tombée dessus ! » L’intéressée s’en explique.

Comment est né ce livre ?

Dès mon entrée en catéchuménat, j’ai commencé à écrire des textes devant le Saint-Sacrement. Et depuis mon baptême, j’ai eu des dialogues intérieurs avec Jésus, que je restitue dans ce livre. Un ami, François Dabezies, m’a conseillé d’écrire sur mon itinéraire. Après avoir hésité, je me suis immergée dans ce travail d’écriture qui est devenu une action de grâce, une louange, un cri d’amour au Seigneur. Je me suis souvenue de tous les moments où Il m’a rejointe. Pour moi, ce livre est une prière.

On a l’impression que votre rencontre avec Lui était programmée…

Oui, je me suis rendu compte, pendant mon catéchuménat, que tout se mettait en place : mon prénom, qui signifie « vraie icône » ; ma nounou qui s’appelait Incarnation et sa fille Marie Jésus ; ma découverte du voile de Manoppello ; et tous ces songes que je raconte. Tous ces éléments ne relevaient pas du hasard : le Seigneur avait semé des petits cailloux blancs. Il frappait à ma porte, et j’ai mis du temps à Lui répondre.

Vous racontez votre vie d’autrefois, assez chaotique. « Il faut pourtant ces écueils, ces nuits d’errance… », dites-vous.

Je ne regrette rien ! Je crois que c’est par ces blessures, ces plaies, ces failles d’un cœur brisé, que le Seigneur a pu me rejoindre pleinement, laisser couler sa parole en moi et me remplir complètement. C’est ainsi que mon « cœur de pierre » est devenu un « cœur de chair ».

Et pourtant, ce furent beaucoup de souffrances.

Oui, mais il n’y a pas de résurrection sans passion, pas de joie sans souffrance. Notre société est celle du moindre risque : on veut tout lisser, on a peur de la mort, de la souffrance, on veut se prémunir de tout. Or, comme la Belle au bois dormant qui se pique avec une aiguille alors qu’on avait tout fait pour que cela n’arrive pas, je crois que personne n’échappe à la croix, croyant ou pas. Soit c’est une souffrance fermée, soit c’est une souffrance ouverte. Les souffrances que j’ai vécues m’ont permis de découvrir la soif qui était en moi. C’est là que le Seigneur m’a rejointe.

Quelles rencontres ont jalonné votre chemin de conversion ?

Tout d’abord une enfant qui s’appelait Coralie, rencontrée en vacances alors que j’avais 3 ans : elle fut la première personne à me parler de Jésus. Comme une petite jardinière du Seigneur, elle a planté la graine de la Parole dans mon cœur d’enfant. J’ai laissé cette Parole entrer dans mon cœur, pleinement. Elle m’avait offert un crucifix, que j’ai gardé. Il y a aussi eu cet homme que j’ai beaucoup aimé et qui, un jour, m’a amenée à l’église Saint-Gervais à Paris. Puis il m’a quittée. La vie avait perdu ses couleurs, j’étais désespérée. J’allais à l’église tôt le matin. Je me blottissais derrière les moines et les moniales, et leurs chants me berçaient. J’entendais la parole de Dieu qui, très vite, a commencé à me reconstruire.

Et il y a eu le Père Pierre-Marie Delfieux, rencontré à Saint-Gervais, avec son regard bleu, pétillant, une joie et une jeunesse incroyables. Il m’a dit : « Tu as répondu à l’appel brûlant du Seigneur, Véronique de Jésus ». Cela m’a fait fondre en larmes. Quand il donnait la communion, à laquelle j’allais les bras croisés sur la poitrine, il me bénissait en m’appelant par mon prénom. Je me sentais revivre.

Vous évoquez beaucoup votre origine juive. Pensez-vous avoir rompu avec le judaïsme ?

Étant plus jeune, j’étais juive par mon nom, pas pratiquante, mais mon cœur était déjà tourné vers le Christ. Quand mon père est mort, le rabbin a récité le Psaume 139 : « Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière. C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je Te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien ». Ce Psaume m’a irradiée d’une forme de paix et de douceur.

J’avais toujours entendu dire que le Dieu de l’Ancien Testament était jaloux, violent, alors que Jésus était tout amour. En écoutant les Psaumes, au catéchuménat, je me suis rendu compte qu’il était sans cesse question d’amour et de miséricorde dans l’Ancien Testament. Le christianisme m’a fait reprendre contact avec le judaïsme. J’ai compris que le christianisme est non seulement l’accomplissement du judaïsme, mais qu’il en est le joyau, l’essence même, le cœur ! Jésus ne fait que révéler le vrai visage du Père. Un chrétien est un juif accompli ! Donc, non, aucune contradiction, aucune rupture entre les deux.

Comment votre famille a-t-elle réagi ?

Il y a trois ans, j’ai téléphoné à mon frère aîné [Bernard-Henri Lévy, Ndlr], pour l’inviter à mon baptême. « Tu plaisantes ? », m’a-t-il répondu après un long silence. Réponse : « Non, pas du tout ». « Tu vas revenir au judaïsme ? », puis : « Tu vas être Sœur ? » Je lui ai répondu : « Pourquoi pas, si Dieu m’en donne la force… » Il a tout de même accepté de venir à la cérémonie, à Notre-Dame. Quand j’ai baissé la tête pour recevoir l’eau, j’ai ouvert les yeux et vu son visage, à quelques mètres. Il était sidéré, fasciné. Quant à moi, il aurait pu y avoir un tremblement de terre, je ne m’en serais pas rendu compte. C’était magnifique ! Le plus beau jour de ma vie. 

Charles-Henri d'Andigné
http://www.famillechretienne.fr/agir/temoignages/veronique-levy-saeur-de-bhl-raconte-sa-conversion-161560


_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
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https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Charlyze

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Messages : 487
Date d'inscription : 05/03/2014

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MessageSujet: Re: Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion   Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion Icon_minitimeDim 29 Mar - 0:17

C'est très joli, émouvant, finalement ce fier de BHL est quand même venu à son baptême, il a dû pleuvoir ce jour là. lol!
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Marthe

Marthe


Messages : 6994
Date d'inscription : 12/02/2014

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MessageSujet: Re: Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion   Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion Icon_minitimeSam 18 Avr - 21:32

18 avril 2015

http://christroi.over-blog.com/2015/04/tres-beau-temoignage-public-de-la-conversion-au-catholicisme-de-la-soeur-cadette-de-bernard-henri-levy-veronique-levy.html

Très beau témoignage public de la conversion au catholicisme de la soeur cadette de Bernard-Henri Lévy, Véronique Lévy

Véronique Lévy, sœur de BHL, raconte sa conversion Vyroni10

Très beau témoignage public de la conversion au catholicisme de la soeur cadette de Bernard-Henri Lévy, Véronique Lévy qui explique (dans la video à partir de 38:40) réaliser ce témoignage non pas pour elle mais "pour le Christ".

Véronique Lévy a été invitée de Jean-Pierre Elkabbach dans l'émission "Bibliothèque Médicis" sur "Public Sénat" à témoigner de cette conversion. Dans la présentation de la vidéo de l'entretien "Publicsenat.fr", publiée le 13 avril, Jean-Pierre Elkabbach explique :

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/serge-beate-klarsfeld-chasseurs-nazis-video-replay-bibliotheque-medicis-879408

"J’ai, en effet, décidé de réaliser un entretien avec Véronique Lévy, dont la démarche personnelle de conversion, tenant compte de l’Histoire, me paraissait originale et émouvante. Elle se confiait à partir du livre qu’elle publie « Montre-moi ton visage » (Ed. du Cerf).
[...] je tiens à signaler que des français, laïcs et de confession juive, au nom de l’Histoire tragique du peuple juif, ont été, eux, choqués d’entendre Véronique Lévy leur annoncer : « qu’un chrétien est un juif accompli, là est l’accomplissement absolu »".

Cette conversion au catholicisme d'une personnalité juive n'est pas la seule. On peut également signaler il y a quelques années, la conversion de l'historienne de la Grèce antique, Jacqueline de Romilly. Loué soit Jésus-Christ, Messie d'Israël, accomplissement de la Loi ! (Evangile selon Saint Matthieu 5, 17.)

Bernard-Henri Lévy avait annoncé publiquement en 2013, sur Europe 1, et Bibliothèque médicis, la conversion au catholicisme de sa soeur cadette. Il parlait de sa soeur cadette que l'on ne connaissait pas et dont on n'avait jamais entendu parlé, "avec beaucoup d'émotion et la gorge serrée", explique Jean-Pierre Elkabbach:

"C'est une toute petite soeur, beaucoup plus jeune que moi, mais elle est quand même majeure, et elle fait ce qu'elle croit devoir faire. Le seul point qui me concerne, moi je suis juif et très profondément juif, et mon judaïsme est une manière d'être fidèle à une certaine transmission", expliquait Bernard-Henri Lévy sur Bibliothèque Médicis en 2013.

Jean-Pierre Elkabbach coupait alors Bernard-Henri Lévy, pour parler d'"universalité" à propos du judaïsme de la "transmission" de Bernard-Henri Lévy. Ce que ce-dernier a confirmé en disant : "universalité, oui cela va de soi". Or, le "judaïsme de la transmission" de Bernard-Henri Lévy n'est pas universel : il est encore pour une large part racial (il faut être ethniquement juif), ce "judaïsme" se transmet par la mère, et est réservé au "peuple élu" d'Israël et aux seuls circoncis. La vraie universalité du judaïsme a été réalisée lors de la rupture avec les préceptes proprement juifs qui étaient ceux des judéo-chrétiens au Concile de Jérusalem en 49 ap.J.-C pour adopter une interprétation réellement universelle du judaïsme dans le christianisme (circoncision du coeur) :

"Le judéo-christianisme triomphant en 49, s'effondrera; le christianisme paulinien commencera sa destinée triomphale. Au seuil de cette époque se situe le concile de Jérusalem, qui en marque les données; à son terme la chute de Jérusalem qui tranche les questions." (Jean DANIELOU, L'Église des premiers temps, des origines à la fin du IIIe s., Points Histoire, Tours 1999, p. 37).
"Car c'est nous qui sommes les vrais circoncis, nous qui par l'esprit de Dieu lui rendons un culte, qui mettons notre gloire dans le Christ Jésus et ne nous confions point dans la chair." (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 3, 3.)

C'est la réalisation de l'exhortation de Saint-Paul aux Colossiens (3.11) :

"Dans ce renouvellement il n'y a plus ni Grec ou Juif, ni circoncis ou incirconcis, ni barbare ou Scythe, ni esclave ou homme libre; mais le Christ est tout en tous."

Il y a deux mille ans,

"sous les pas de saint Paul, le terrain était bien souvent miné par les Juifs qui ne lui pardonnaient ni sa conversion ni son action apostolique. Il y avait pire. Des prédicateurs 'judéo-chrétiens', dits prédicateurs judaïsants, firent de même. Demeurés fidèles aux pratiques du judaïsme et les estimant obligatoires pour tous, ... [n]ous avons rencontré ces prédicateurs à Antioche où ils tentèrent de séparer Pierre et Paul. On les retrouvera en Galatie où leur prédication fut sur le point de faire chavirer les Eglises que venait de fonder l'Apôtre des Nations." (Maurice VALLERY-RADOT, L'Eglise des premiers siècles, Collection Tempus, Paris 2006, p. 123).
Les judéo-chrétiens n'étaient pas des européens mais des Juifs de race, convertis au christianisme au Ier siècle, qui voulaient garder les observances juives dont la circoncision "et l'interdiction de manger avec les non-juifs, c'est-à-dire avec les païens convertis" (Jean DANIELOU, ibid., p. 32). Et dès l'origine les Apôtres ont reconnu que la communauté chrétienne était ouverte aux païens (aux "nations"). Ceci posera un problème aux "judéo-chrétiens" qui se "sentaient toujours liées par les observances juives" (Jean DANIELOU, ibid., p. 29-32).

L'emploi du terme d'"universalité" pour décrire son "judaïsme" de la "transmission" par Bernard-Henry Lévy est donc inexact. La vraie universalité du judaïsme a été opérée par le catholicisme dont le nom même, employé pour la première fois par saint Ignace d'Antioche ( † v. 110 ap. J-C.), signifie en grec "universalité" (Enclyclopédie Universalis) : "Là où est le Christ, là est l’Église catholique", écrit Ignace d'Antioche dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne (5, Cool. Puis, le terme grec, kajolik´ov, catholicos qui avait déjà chez les auteurs grecs (Aristote, Zénon, Polybe) le sens d’universel, de total, de général, sera employé, depuis le début du IIe siècle, presque exclusivement par les auteurs chrétiens.

Bernard-Henri Lévy expliquait en 2013 qu'il apprit la conversion de sa soeur  "au moment où" il était "en train de courir les musées de France et d'Europe à la recherche de portraits de Véronique - les Véroniques - c'est-à-dire cette jeune juive présente à la sixième station du Calvaire du Christ lui tendant un linge, et l'essuyant, voyant le visage christique s'imprimer sur ce linge."

"Pour moi, explique Bernard-Henri Lévy, cette affaire-là est capitale, parce que c'est le moment où l'image de diabolique (pour les Juifs du Temple et les pharisiens qui ne voulaient pas recevoir le message de Jésus. NDLR.) qu'elle avait tendance à être, devient sainte. C'est le moment de démoniaque qu'on la considérait, elle devient bonne. Et puis j'apprends cette conversion personnelle, qui me tombe dessus un peu comme la foudre."

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Verbatim de l'entretien :

"Il (Bernard-Henri Lévy) est venu le soir de mon baptême. Enfin, la nuit de mon baptême à la vigile pascale. Et j'ai supris une émotion, peut-être même une larme au moment où je recevais l'eau baptismale. Et il respecte en tout cas mon choix.

[...] L'amour de Dieu débusque tout ce qui en nous a été perdu, ou qu'on a cru perdu. Donc Il nous demande inlassablement de montrer notre visage. Par certaines blessures, par certaines épreuves, dans des failles, Il vient nous Chercher", explique Véronique Lévy.

"... Je cherchais Son Visage. ... Le Christ est venu me chercher effectivement, déjà toute petite sur une plage, à travers une petite fille qui avait mon âge. Et, en fait, depuis l'enfance, Il était là. Il se rappelait à moi, doucement. Mais je ne suis rentrée dans l'Eglise qu'en 2010. J'ai été baptisée en 2012. Cela a été fait plus tard, suite aussi à un échec amoureux, à une grande blessure, un effondrement.

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"... La foi est là depuis l'enfance. Elle se révèle à travers ces songes. Il y a eu des songes assez particuliers. Dont un, d'ailleurs, je ne sais pas si je peux le raconter ici, mais j'étais - c'était très peu de temps après la mort de mon père en fait -, j'étais encerclée, j'étais vêtue de noir, de la tête aux pieds d'un voile noir, encerclée par des hommes, qui me lançaient de l'un à l'autre et tout à coup je m'arrache à ce cercle, je cours et je me retrouve devant une cathédrale. Les portes s'ouvrent. Et j'entends les battements d'un coeur. D'un coeur qui bat. Et je me demandais d'où venaient ces battements du coeur. Et là je vois le Christ en Croix, gigantesque, dont ses bras tirés à l'infini. Les bras pointent vers moi. Et j'entends cette phrase qui sort de Sa bouche : Que ton coeur de pierre devienne un coeur de chair. Toujours les battements du Coeur qui s'amplifient. Et là, de ses deux mains transpercées, sortent deux lames qui fusent vers moi avec un sifflement d'acier. Et je me suis réveillée dans un Amour nucléaire et dans une terreur - crainte veut dire éblouissement dans l'Ancien Testament [1] -, et j'ai jamais oublié ce rêve."

- "A partir de là, la délivrance est arrivée, progressivement et vous remplacez les boîtes de nuit par la fréquentation des églises. Des prêtres vont vous servir de guides", répond Jean-Pierre Elkabbach.
- "Pourquoi vous n'êtes pas restée juive ? demande Jean-Pierre Elkabbach."

- "Je suis restée juive en devenant catholique. Catholique veut dire d'ailleurs 'universel'. Je suis chrétienne. Un chrétien est un juif accompli."

- "Vous dîtes 'Je suis devenue catholique parce que je suis juive'. Mais est-ce que l'avenir d'un juif c'est de se convertir au Christ. Est-ce que cela ne sonnerait pas comme la fin du peuple de Moïse ?", demande Jean-Pierre Elkabbach.

- "Non, pour moi c'est un accomplissement absolu. Pour moi, un chrétien est un juif accompli. La mission du judaïsme c'est de se dessaisir"

- "Mais il vaut mieux pour les Juifs que leur destinée ne soit pas de se fondre dans des conversions qui les fassent disparaître, pire que d'autres ont essayé de le faire", coupe Jean-Pierre Elkabbach.
Puis Jean-Pierre Elkabbach demande à Véronique si elle ne chercherait pas maintenant à convertir son frère aîné qui se dit "agnostique". Véronique Lévy a répondu :

"Si, un petit peu, je ne peux pas m'en empêcher. Il m'arrive des fois de l'appeler, - je sais qu'il est sur répondeur - pour qu'il entende le chant des moines." Et je prie beaucoup pour lui", termine très émue, Véronique Lévy.

- "Désormais vous l'appelez (Bernard-Henri Lévy) à une forme d'humilité. Mais est-ce que cette présence dans les media, sans être contrainte - à moins que vous ne vouliez faire du prosélytisme et essayer de nous convertir -, est-ce que ce n'est pas de l'humilité spectacle ? De l'ostentation du mysticisme ?, demande Jean-Pierre Elkabbach.

- "En fait, j'ai toujours vécu dans l'ombre et dans les coulisses je trouvais ma liberté. J'étais tellement bien dans l'ombre. C'est très difficile pour moi de faire cela, mais je le fais pour le Christ", répond Véronique Lévy.

- "Il vous regarde et il vous encourage", demande Jean-Pierre Elkabbach.

- "Je pense que c'est une façon d'être unie à Lui. Comme par la prière. Je n'aurais pas la prétention de l'annoncer, en tout cas avec mes mots, à ma façon. Je ne voulais pas au départ qu'on dise que je suis la soeur de Bernard."

- "Et si la métamorphose de Véronique Lévy que vous exprimez si bien n'était pas achevée ?

- "Elle n'est jamais achevée la conversion. C'est à chaque instant."

- "C'est-à-dire que Dieu peut vous faire le signe de revenir vers nous ?" (les Juifs Ndlr.), demande Jean-Pierre Elkabbach.

- "Non. Il me fera le signe peut-être d'aller plus loin. Avance en eau profonde, dit Jésus. L'avance en eau profonde, avancer en eau profonde, avancer vers Lui, toujours plus prêt. Dieu seul le sait, en fait. Je dirai que Sa Volonté soit faite."

Au-delà de l'ensemble de ce remarquable et magnifique témoignage, je remarque que Véronique Lévy donne un élément de réponse à la secte des Témoins de Jéhovah qui affirment que Jésus n'est pas mort cloué sur une croix mais sur un poteau (et qu'un seul clou aurait donc transpercé les deux mains du Christ) :

"Et là, de ses deux mains transpercées, sortent deux lames (les deux clous des deux mains NDLR.) qui fusent vers moi avec un sifflement d'acier."

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Notes

[1] "Le commencement de la sagesse, c'est la crainte de Yahweh; et l'intelligence, c'est la science du Saint." (Proverbes 9, 10.)
. Pourquoi tous les Juifs devraient croire en Jésus Christ
. Sainte Véronique
. De la kippa à la croix, conversion d'un juif à la foi catholique
. Le vrai Judaïsme
. Les prophéties messianiques I
. Les prophéties messianiques II

*********************

Il n'y a qu'un mot qui vienne à mon esprit en la voyant : "RADIEUSE"

_________________
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"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger.» (Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30)

"Pater dimitte illis non enim sciunt quid faciunt"


Dernière édition par Marthe le Sam 18 Avr - 21:45, édité 1 fois (Raison : Rajout du lien)
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