Pearl Admin
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| Sujet: Livre: Pape Francois : Se mettre au service des autres, voilà le vrai pouvoir Mar 23 Juin - 21:14 | |
| Ce livre était attendu : voici la parole directe du pape François, dont la cote de sympathie ne cesse de grimper depuis son élection, y compris auprès des politiques. Rien d’étonnant si l’on se penche sur l’orientation de son pontificat, dont une partie est exposée dans cet ouvrage, dans un discours adressé aussi bien aux croyants qu’aux athées. « Le temps presse, clame-t-il. Nous n’avons pas le droit de nous caresser l’âme. De rester enfermés dans notre […] toute petite personne. »Une parole salvatrice, au-delà de toute foi. --------------- Dans ce livre qui réunit textes inédits et homélies exemplaires, on trouve l'essence de sa vision du monde dans une réflexion claire et pénétrante qui brille par son intelligence et remue l'âme. S'adressant à tous, le pape François livre avec ferveur le message de l'Évangile tel qu'il vibre dans son coeur: faire de tout le monde son prochain, créer un nouveau chemin, ouvrir le dialogue, ne laisser personne au bord de la route.
---------------------------- "Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie pour les autres". C'est par cette déclaration que le pape François entamait son pontificat, prenant exemple sur les enseignements de Jésus, lors de sa messe inaugurale place Saint-Pierre en mars 2013. Dans ce livre qui réunit textes inédits et homélies exemplaires, on retrouve l'essence de sa vision du monde dans une réflexion claire et pénétrante qui brille par son intelligence et remue l'âme. S'adressant à tous, le pape François livre avec ferveur le message de l'Évangile tel qu'il vibre dans son coeur : faire de tout le monde son prochain, créer un nouveau chemin, ouvrir le dialogue, ne laisser personne au bord de la route. Conscient de la fragilité de notre époque dans bien des domaines, dans notre vie personnelle, au sein de notre famille, de notre travail, de notre société, le pape François invite les hommes et les femmes de bonne volonté à créer une nouvelle citoyenneté, à construire ensemble un foyer où les portes soient ouvertes à tous. Pour aller à la rencontre de son prochain. \\
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Curie, la réforme spirituelle du pape François
posté par Isabelle de Gaulmyn le Jeudi 1 janvier 2015 - La Croix
Bernard de Clairvaux « L’Église aujourd’hui est pleine d’ambitieux, voilà pourquoi on n’y témoigne pas plus de répugnance et d’horreur pour les intrigues et les cabales de l’ambition qu’on n’en éprouve dans une caverne de voleurs pour le récit des actes de brigandages exercés contre les voyageurs ».
Le pape François ? Non, Saint Bernard de Clairvaux, qui adressait cette diatribe à un autre pape, Eugène III, au XIIe siècle … Preuve que les critiques contre la Curie et l’entourage du pape sont sans doute aussi anciennes que la curie elle-même ! Plus récemment, le discours du pape François sur les 15 maladies de la Curie n’est pas sans rappeler la violence du ton de son prédécesseur, Benoît XVI, en 2005, s’écriant: « que de souillure en cette barque qui prend l’eau de toute part ! ».
Pas un discours de manager
Au fond, la nouveauté ne réside pas dans les critiques de François, si dures soient-elles. Mais dans le registre choisi par le pape argentin. Il ne s’agit pas, ici, du discours d’un manager, qui passerait un savon à son staff, pour le remobiliser après de mauvais résultats. Le pape s’est situé sur un terrain bien différent. Il propose un examen de conscience spirituel. Il n’est pas question de critiquer les dysfonctionnements d’une organisation. Mais de voir profondément en quoi l’attitude des hommes d’Église blesse cette Église elle-même, comme « corps mystique ».
Le seul critère de l’Évangile
Que l’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas à l’aune de leur productivité ou efficacité que le pape juge les hommes de la Curie. Mais sur un seul critère, celui de leur adéquation à l’Évangile, à savoir leur capacité à se mettre au service de l’Église du Christ, et non du pouvoir.
Les cardinaux, en mars 2013, avait élu Bergoglio avec pour feuille de route la réforme de l’organisation de la Curie. Le pape François, lors du discours du 22 décembre, a montré que sa réforme ne serait pas une réforme technocratique ou managériale. Mais une réforme spirituelle, appelant à transformer profondément l’attitude des hommes qui dirigent l’Église.
Jean-Paul II ne croyait pas à la réforme
L’Eglise a toujours oscillé entre ces deux tendances : il y a l’Église corps du Christ, lieu et manifestation du Salut, dont témoignent les Actes des Apôtres, et qui est en perpétuelle conversion. Et l’Église institution, qui s’est organisée pour durer, avec ses territoires, son armée, son gouvernement. D’une certaine manière, on acceptait les dérives de la seconde, l’Église-institution, comme un moindre mal, nécessaire pour assurer la pérennité et la propagation de la première, l’Église du Christ. André Riccardi, fondateur de San Egidio, qui a bien connu Jean-Paul II, raconte comment le pape Wojtyla n’a jamais cru à la réforme de l’Église : un jour, raconte-t-il, Jean-Paul II lui dit, parlant de la Curie : « si je m’étais occupé de ce problème, je n’aurai pas eu le temps de faire tout ce que j’ai fait et devais faire ».
Retour à Vatican II
Le pape François, au contraire, souhaite s’inscrire pour la Curie dans la perspective redécouverte par le concile Vatican II, d’une conception de l’Église non pas juridique ou sociologique, mais profondément spirituelle. La constitution conciliaire Lumen Gentium définit l’Église à partir de l’image du Corps du Christ et la notion de communion, pour bien marquer, comme Paul, l’union nécessaire des membres de cette Église dans la charité et leur union avec le Christ: « Tous ne font en Lui qu’un corps unique. » Ce n’est pas un hasard si le pape François a repris, dans son discours , cette même image paulinienne. Le gouvernement de l’Église n’est pas qu’affaire d’institution, mais aussi et surtout, de conversion.
Isabelle de Gaulmyn
Retrouvez le discours intégral du pape François
et l’article de Sébastien Maillard (correspondant à Rome de La Croix)
http://religion-gaulmyn.blogs.la-croix.com/curie-la-reforme-spirituelle-du-pape-francois/2015/01/01/ _________________ « Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
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