Témoignage étonnant, sur Religion en Libertad, "d'
une femme qui a rencontré sa plénitude dans l'Église catholique, et montre que l'ordination des femmes-prêtres n'a aucun sens". Traduction de Carlota (9/4/2013).
>>> Image ci-contre (avec un autre témoignage de cette femmme, en anglais:
www.patheos.com) Il semblerait que les membres du Comité de la Jupe se sentent complètement requinquées depuis l’élection du Pape François. Voir ci-contre la photo qui illustre l’un de leurs derniers articles....
J'ai traduit un autre témoignage de femme, une femme qui a quitté sa « place au soleil » pour
devenir catholique. Nos membres du Comité de la Jupe, qui veulent ce qu’elles trouveraient ailleurs (sans difficulté), devraient-elles s’en inspirer ? Mais pourquoi donc ne font-elles pas une démarche similaire ? Mais non
ce qu’elles veulent en fait c’est le pouvoir, l’orgueil du pouvoir, la suffisance du pouvoir, elles veulent faire leur église et refusent Son Église, Françoismania ou pas. Beaucoup au cours des siècles ont déjà tenté la démarche…
Un article de Fernando de Navascués – original
www.religionenlibertad.com/.(Carlota)
Jennifer Mehl Ferrara a vécu toute sa vie dans le luthéranisme. En effet, son père, son grand-père et son arrière-grand-père étaient pasteurs luthériens. Elle, suivant la tradition familiale, convaincue de ses principes et avec l’ouverture protestante à l’ordination des femmes, a franchi le pas et a été ordonné comme pasteur.
Cependant quelque chose l’a fait changer et regarder l’Église Catholique comme celle qui véritablement avait tout le trésor de la foi du Christ. Malheureusement la façon de célébrer l’Eucharistie dans certaines paroisses catholiques l’a freinée à l’heure de faire le dernier pas vers sa conversion.
« Les vraies églises ne tuent pas de bébés ».--
Mariée et avec trois enfants, Jennifer vit à Fleetwood, Pennsylvanie. Elle a toujours été une personne qui a cherché la vérité et l’authentique visage du Christ toute sa vie sans s’occuper de ce qu’elle devrait laisser derrière elle. Ce qui est sûr c’est qu’un jour elle a lu sur un portail internet luthérien un commentaire qui l’a laissée comme assommée : « Les vraies églises ne tuent pas de bébés ». Sans doute elle n’était pas pour l’avortement mais elle s’est rendu compte de la
dérive dans laquelle s’étaient engouffrées certaines branches et dénominations protestantes ». Son chemin en direction de Rome a commencé ainsi. À ce moment Jennifer a vu « comme
le corps de mon église acceptait la culture de mort et je me suis rendu compte que je n’avais pas d’autre remède que d’en sortir ».
Qui garde de la foi?
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Elle avait toujours regardé le luthéranisme comme cette réforme, comme ce « correctif » qui justement modèle l’Église Catholique. Cependant à partir de ce moment, « j’ai commencé à voir le Magistère de l’Église Catholique Romaine, et spécialement
le magistère du Pape Jean Paul II comme le vrai gardien de la foi de toute la Chrétienté. Par conséquent, a conclu Jennifer,
l’unique véritable option était de se convertir en catholique romaine ». Elle a débuté son chemin seule : « j’ai commencé à
lire les encycliques papales, ensuite les documents deux Concile Vatican II, le catéchisme de l’Église Catholique, et même des théologiens comme Hans Urs von Balthasar ou, celui qui était alors, le cardinal Joseph Ratzinger ». Par la suite elle a
rencontré d’anciens luthériens convertis au catholicisme : « Plus je lisais et plus je parlais, plus je me convainquais de la vérité des enseignements de l’Église Catholique ».
Décider pour se sauver
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Et comme dans tout processus de conversion est arrivé le moment où Dieu l’a fait s’affronter à elle-même et à ses convictions, et lui a fait prendre des décisions au sérieux et se lancer en Lui faisant confiance. Ce moment est venu alors qu’elle lisait le chapitre 14 de Lumen Gentium, un document du Concile Vatican II (ndt je pense qu’il s’agit du chapitre II « Le peuple de Dieu, et le para 14, les fidèles catholiques – cf ici) où il est dit que ne pourront « se sauver ces hommes qui reconnaissant que l’Église catholique a été instituée par Dieu à travers Jésus Christ comme nécessaire, néanmoins, se refuseront à entrer ou persévérer en elle » (ndt le texte en français donne : «C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés ».
La situation était difficile: « À ce moment j’étais dans un processus de conversion, mais je luttais quand j’avais à prendre une décision étant donné que je devais renoncer à mon ordination (comme femme pasteur luthérienne). En d’autres termes si elle devrait prendre partie pour l’Église Catholique il fallait que cela en vaille la peine.
Une citation de C.S.Lewis
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C.S. Lewis, plus connu en Espagne pour la saga des Chroniques de Narnia ou pour les Lettres du diable à son neveu, est venu a son secours avec une citation qui est déjà un classique chez lui: « La dureté de Dieu est plus aimable que la douceur des hommes, et sa passion est notre libération ». Cette passion de Dieu n’opérait « qu’à travers ma conscience et me conduisait dans les bras de l’Église Catholique ».
Finalement Jennifer et sa famille se sont lancées dans l’aventure de connaître plus à fond la vie et la liturgie catholique.
Les catholiques n’utilisent pas de portemanteaux
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D’abord ils vont à la paroisse la plus près de chez eux. Elle commente avec une certaine ironie que ce qu’elle a noté en premier en entrant dans une église catholique : « cela a été l’absence de porte-manteaux ». Et que « les catholiques, à la différence des luthériens, rendent le culte avec leurs manteaux, en donnant l’impression qu’ils font un arrêt obligatoire dans un box », comme dans les courses de Formule 1. Avec des yeux de luthérienne elle continue à commenter que « après la messe, la plupart des gens ne restent pas à parler, mais sortent en faisant la course pour être le premier à sortir du parking ». Pour achever avec une certaine tristesse : sa conversion au catholicisme « va requérir quelques ajustements, comme renoncer à ce sentiment protestant d’appartenance à une communauté très unie ».
Les bancs en demi-cercle distraient
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Mais ce n’était pas tout. Dans sa paroisse, comme dans un très grand nombre d’églises catholiques du monde entier, les bancs sont disposés en demi-cercle. « Nous avons choisi pour nous asseoir des banquettes latérales et rapidement j’ai découvert le problème de cette configuration : j’ai passé la plus grande partie du temps à regarder les fidèles qu’il y avait en face de moi au lieu de regarder l’autel et ce qui s’y célébrait : leur façon de s’habiller, leurs gestes, leurs façons de se comporter comme parents…Cela s’est transformé en une grande tension, spécialement durant l’homélie, qui a duré vingt minutes et qui n’était pas très préparée… ».
Mon père, commente Jennifer, qui durant de nombreuses années a enseigné la science le l’homilétique m’avait bien avertie : « Si tu vas prêcher sans papier, tu dois avoir beaucoup mieux préparé l’homélie ». C’est regrettable : beaucoup de prêtres n’en connaissent que la règle ».
Mauvaise musique: mille fidèles qui ne constituent pas un chœur
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Ensuite elle a fixé son attention sur la musique. Une femme chantait sans être en accord, à l’ambon (pupitre près de l’autel) accompagné de trois guitares. Et c’était tout. En plus les chants n’aidaient ni à la célébration ni à la prière…Jennifer ne pouvait pas comprendre qu’une Messe à laquelle venait mille personnes ne pouvait pas avoir un chœur même petit, alors qu’elle se rappelait : « Ma première affectation comme pasteur a été une petit paroisse rurale avec une assistance en moyenne de quatre-vingt dix âmes, mais avec un chœur de cinq personnes ». Ils optèrent alors pour d’autres églises. Mais dans toutes il y avait la même musique qui n’aidait pas, ou le prêtre essayait de capter l’attention de la célébration plus que de refléter le sacré du moment.
Jennifer commente avec tristesse : « Après avoir visité différentes paroisses, j’ai commencé à perdre l’espoir de trouver un lieu satisfaisant de culte ». « Qui aurait pensé, - se demandait-elle, que mon problème avec le catholicisme romain serait son apparente manque de respect pour la tradition ? » (1). Réellement étaient-ils conscients du respect que l’on devait à ce qu’ils étaient en train de faire ? : « Je me demandais si les personnes qui dirigeaient et participaient au culte catholique croyaient vraiment à ce que l’Église enseigne. J’ai un ami dont le curé lors de la Premier Communion de sa fille a comparé l’Eucharistie avec une fête où l’on partageait une pizza, cela pour que les enfants ne soient pas éblouis par la grandeur de la chose et qu’au contraire ils la voient comme quelque chose qu’ils pourraient bien ressentir» (2).
« Père, je suis pasteur luthérienne et … »
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Finalement Jennifer s’est lancée et a parlé à un prêtre dans l’une des nombreuses paroisses où elle cherchait à adorer Dieu. Ce fut un dialogue bref mais fécond :
- Père je suis pasteur luthérienne et je veux me convertir, mais je ne trouve pas un endroit pour adorer Dieu. Connaissez-vous une église où il y a de la musique mais sans que cela soit de la guitare ?
Le prêtre qui l’a regardée comme si c’était une Martienne, lui a dit :
- Puis-je te poser une question ? : Pourquoi veux-tu te convertir au catholicisme ?
Jennifer a donné quelques éléments sur ses désaccords avec la ligne que suivait le luthéranisme en Amérique [Nord] et sa conviction que l’Église Catholique est plus complète. Sa réponse a été :
-Oh !
Et peu après :
- Bon dans ce cas, vous devriez aller à la paroisse du Saint Rosaire.
Enfin, elle est arrivée à la paroisse du Saint Rosaire. Là elle a rencontré un organiste et un chœur de première catégorie. Avec Saint Augustin elle a pu dire : « Combien j’ai pleuré en entendant vos hymnes et vos cantiques, fortement ému par les voix de votre Église qui doucement chantait ! Ces voix entraient dans mes oreilles et votre vérité état fondue en mon cœur, et avec cela s’enflammait l’affection de la piété, et les larmes coulaient et je se sentais bien avec elles » (Saint Augustin conf. IX 6,14). Mais, plus important encore: « Les fidèles avaient une attitude de profonde piété et de respect pour la liturgie qui se vivait à chaque instant. Le prêtre participait à ce respect ». Dans cette église il y a aussi la promotion de la prière de la liturgie des heures du rosaire, l’adoration nocturne… « Je sens que je suis entrée dans un monde avec le mystère du Christ dans l’Eucharistie au centre. Là la Vérité peut être palpée ».
Une communauté plus grande
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Un aveu : « Peut-être qu’ici on ne vit pas l’esprit de famille d’une typique église protestante (3), mais je fais partie de quelque chose de beaucoup plus grand et plus important : je fais partie d’une communauté dont l’histoire remonte aux apôtres et à leur témoignage du Christ ressuscité ».
Jennifer, après avoir vécu intensément la foi dans sa famille, jusqu’à être ordonnée pasteur luthérienne, lors de la Fête-Dieu (4) 1998, a été reçue dans la pleine communion avec l’Église Catholique.
Plus tard en 2004, elle publiera avec une autre ex-pasteur luthérienne, Patricia Sodano Ireland, un livre de témoignages de femmes qui ont rencontré leur plénitude dans l’Église catholique pour montrer que l’ordination des femmes-prêtres n’a aucun sens (le livre s’intitule : « The Catholique Mystique: 14 women find fulfillment in the Catholic Church » - ndt voir l’ouvrage ici)
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Notes
(1) Tradition, dans le sens du supposé modernisme des églises luthériennes qui n’ont que six siècles et non pas vingt siècles d’existence, d’où la question « qui aurait pensé que… ? » ! Elle a peut-être aussi la soif de tout des nouveaux convertis ou en passe de l’être.
Évidemment Jennifer n’est pas tombée en premier sur des églises catholiques à l’admirable configuration, notamment des constructions du XVIème et de l’époque de la Contre-Réforme qui en décorant tout spécialement le chœur de l’Église, faisait tourner les yeux de tous, intellectuels et savants, comme manants et « faibles d’esprit » vers l’essentiel. Et sans faire de reproche aux prêtres dont elle parle quand elle va d’églises en églises catholiques, elle n’a pas pu non plus découvrir en premier le rite latin de la forme dite aujourd’hui extraordinaire, qui facilite aussi ce reflet du sacré du moment. Mais malgré tous les obstacles, elle est retournée à l’Église, car compte tenu de sa position de pasteur de l’église luthérienne, elle était capable de résister à tous ces obstacles. L’on dit que le Christ nous charge d’une croix à notre mesure.
(2) On comprend que cela part d’un bon sentiment, mais cela manque d’explication de la part du curé: on comprend qu’il veut faire passer l’idée de bonheur aux enfants à la réception du Christ vivant, mais à force de trop vouloir bien faire et de trop innover dans la pédagogie y compris du catéchisme, on perd l’essentiel. Et le diable est toujours là pour mettre sa patte y compris dans la pizza !
(3) Cet esprit de famille a certes un aspect chaleureux mais qui ne convient pas forcément à tous, dans la diversité des caractères, il peut paraître aussi très étouffant. On en est ou l’on n’en est pas. Mais on peut comprendre la réflexion de Jennifer, elle était en plus pasteur, au centre de la communauté.
(4) La Fête Dieu ou Corpus Christi (le corps du Christ) soit soixante jours après Pâques. L’on dit aussi jour de la « Solennité du corps et du sang du Christ ». On comprend donc l’importance de cette date pour Jennifer revenue au Catholicisme de ses ancêtres.
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après celle luthérienne, un autre témoignage de conversion. Traduction de Carlota (11/4/2013)
Cf. Une pasteur luthérienne devenue catholique
Image ci-contre: Linda Poindexter
Je vous adresse là encore un
témoignage formidable d’une femme qui en plus d’être pasteur occupait une place dans la haute société mondaine de son pays, les Etats-Unis… à partir d’un article en espagnol de Javier Lozano de Religión en Libertad (voir
www.religionenlibertad.com) et d’autres articles en anglais mentionnés plus bas.
(Carlota)
La conversion est un processus intérieur dans lequel on arrive à la certitude que tu vas réellement vers quelque chose de meilleur. Toutefois l’arrivée à l’Église Catholique n’est pas toujours facile pour celui qui franchit le pas du fait de toutes les circonstances qui peuvent entourer cette conversion. Et si l’on n’est pas d’accord qu’on en parle à Linda Poindexter qui, après des années de discernement à embrasser le catholicisme non sans avoir auparavant dépassé quelques difficultés.
Cette Nord-Américaine était l’épouse de l’une des plus importantes personnes des EU, le contre-amiral John Poindexter, conseiller de la Sécurité Nationale sous Ronald Reagan, puis plus tard sous George W. Bush, directeur du Bureau des Projets de Recherche Avancée du Pentagone. Mais à cela il faut ajouter un important détail : Linda était pasteur épiscopalienne (ndt les Anglicans des Etats-Unis) au moment de sa conversion au catholicisme.
Des motifs variés l’ont amenée peu à peu vers l’Église. La figure de la Vierge, l’Eucharistie, le concept de l’autorité et le fait qu'elle n'aimait pas la façon dont les questions morales étaient menées, dans sa confession religieuse, par rapport à l’avortement ou à l’ordination des homosexuels, ont été des points culminants
Pasteur épiscopalienne
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Elle avait été ordonnée pasteur en 1986 parce qu’elle avait le souci d’aider d’une manière plus active dans sa communauté. Durant 13 années elle a exercé ce ministère. Cependant déjà à ces moments-là elle avait commencé à évaluer certaines circonstances de ses frères catholiques. Quand elle a été ordonnée : « je me suis trouvée face à des obligations contradictoires : les besoins de ma famille et ceux de ma communauté. C’était difficile pour moi de veiller à l'une et à l'autre. Mes enfants ne vivaient plus à la maison mais je me rendais compte que la maternité ne finit jamais. Quand sont arrivés les petits-enfants, cela a été dur de ne pouvoir être avec eux. Là j’ai commencé à comprendre la logique du célibat sacerdotal comme une authentique bénédiction de Dieu ».
De la même façon, Linda se sentait fière de « pouvoir décider en [toute] indépendance de ce qui est doctrinal » car « je rejetais l’idée de recevoir l’interprétation de la Parole de Dieu d’une personne ou d’une institution » (ndr je comprends par rapport à l’Église catholique, son pape et le magistère).
Ses réticences sur les questions morales
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Sa pensée a changé peu à peu après avoir observé comment son église changeait. « J’ai vu que la Convention de l’Église épiscopalienne se trouvait toujours contre une quelconque législation restrictive de l’avortement » (ndt: je comprends que les « doctrines » des épiscopaliens, comme pour également les anglicans, pour ne citer qu’eux, se font au cours de Conventions, réunions institutionnelles, où l’on procède à un vote des membres de cette église), et elle a été
très préoccupée « par une église qui ne censurait pas ouvertement l’assassinat des enfants innocents ».Peu à peu cela a généré en elle des questions morales auxquelles elle ne parvenait pas à réponde. « Au début je soutenais d’une manière erronée que je ne pouvais imposer à personne ma propre morale, mais j’ai commencé à me rendre compte que l’avortement est toujours contraire au vouloir de Dieu », affirme Linda Poindester. Elle ajoute, de même, qu’elle est arrivée à cette conviction grâce au témoignage de l’Église Catholique et son engagement pour la vie. « Souvent je rendais grâce à Dieu pour le témoignage tellement cohérent de l’Église Catholique sur les questions de morale et de doctrine et j’ai commencé à ressentir un énorme respect pour le Saint Père et à prier pour lui ».
Ses visites en cachette à l’église catholique
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Arrivée à ce point, elle a perdu la paix et a eu besoin de la retrouver. La prière n’était plus possible où elle travaillait. « J’étais affecté à une paroisse (comme pasteur) et il m’était difficile de prier sur le lieu même de mon travail (*). Il y avait une église catholique à quelques minutes et j’avais l’habitude d’y aller prier. Je me mettais un cache-nez pour cacher mon col. Je me rappelle avoir ressenti un vague désir, presque une aspiration : Fasse qu’un jour je puisse être catholique ».
Dans l’église, en entrant « j’ai fait la génuflexion et je me suis agenouillée pour prier. À partir de ce moment j’ai ressenti une paix et un bien être énorme. Je me suis demandé si je devais me faire catholique ». Peu à peu ses visites à cette église se sont faites plus fréquentes. « J’allais en cachette à la messe de midi et j’étais en train de m’amouracher du catholicisme ».
La Vierge et le Catéchisme-----
Dans ce cheminement elle a été aidée comme tant d’autres convertis par l’œuvre du cardinal John Henry Newman, qui a fait le même chemin qu’elle. Très vite aussi elle a ressenti la Vierge Marie comme une mère. « J’ai acheté différents livres sur la Vierge et il m’est venu l’idée de prier le Rosaire. Cela m’a fait un grand bien », se rappelle maintenant Linda Poindexter.
De là elle est passée au stade de la connaissance réelle de la foi catholique alors qu’elle était encore pasteur épiscopalienne. « J’ai acheté un catéchisme catholique. Quel grand cadeau que cette exposition tellement claire de la foi ! ».
Sa conversion était en marche. « J’ai commencé à assister à la messe une à deux fois par semaine et je continuais à lire, prier et réfléchir sur ma possible conversion. Les dimanches je continuais à aller avec mon mari à l’église épiscopalienne, mais la liturgie m’ennuyait. Je ne sentais aucune dévotion.
« Une pluie de grâce » à la Veillée Pascale
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Le moment clef s’est produit à l’Avent 1998, durant lequel elle est allée à la messe tous les jours et « j’ai expérimenté une pluie de grâce ». La décision était prise. Linda Poindexter a été reçue dans l’Église Catholique à la Veillée Pascale 1999. Deux ans plus tard son mari est devenu aussi catholique.
Linda a laissé le sacerdoce (ndt comprendre son état de pasteur épiscopalienne) et est devenue une laïque dans l’Église Catholique. Elle a pu être de nouveau une grand-mère et jouer un nouveau rôle dans l’évangélisation. Mais maintenant elle profite d’une manière extraordinaire de l’Eucharistie, « une présence réelle du Christ, si évidente… ».