Réflexion personnelle sur la méditation

Il existe plusieurs formes de méditations et une multitude d'objets de méditation. Celle à laquelle je m'applique chaque matin - à l'aide ou sans l’aide de ce que j'ai pu entendre - cela ne vient pas tout de suite. Cela tient de la contemplation d'un tableau. : on ne remarque d'abord ce qui est le plus simple et le plus évident. Ensuite, en recherchant d'autres points de vue, on commence à découvrir tout ce qui entoure l'objet de la méditation. Et ce n'est pas de la distraction. C'est un peu comme rechercher d'autre points de vue d'un même paysage, car bien sûr si vous montez au dernier étage d'un building, vous remarquez beaucoup plus de choses qui n'étaient pas pas visibles d'en-bas, dans la vallée. Le Président Roosevelt a écrit dans ses carnets personnels : "C'est seulement si vous avez traversé une profonde et sombre vallée ... que vous pourrez mieux encore apprécier la magnificence de la vue en haute montagne. Une autre image est celle de l'orange que l'on ne peut peut goûter avant de l'avoir épelée d'abord. Et si vous n'arrosez pas les les fleurs que vous avez semées, elles ne s'ouvriront qu'à demi.

Or, on ne récolte de bon points de de vue d'un objet si l'on n'en fait pas tout le tour. Pour en donner un exemple, voici ma dernière découverte. En revenant à Nazareth, le village où il avait grandi, Jésus se met à dos les gens de son village, et l'évangile nous dit qu'il fut conduit à un "escarpement" pour en être projeté en bas. Un escarpement, c'est un mot faible - car en réalité, cet "escarpement", c'est un précipice et un lieu de mise à mort ! j'ai pu voir ce précipice : il est certain qu'aucune personne poussée de cette hauteur ne pourrait s'en relever indemne ! En même temps, quelle joie pour moi de découvrir toutes ces choses nouvelles que l'Evangile apporte à celles et ceux qui s'y attardent.









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