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La Chapelle de la Sainte-Famille
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Sujet: L'humilité, critère de vérité Sam 30 Mar - 9:49
Lecture du livre du prophète Osée Venez, retournons vers le Seigneur ! il a blessé, mais il nous guérira; il a frappé, mais il nous soignera. Après deux jours, il nous rendra la vie; il nous relèvera le troisième jour: alors, nous vivrons devant sa face. Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre. – Que ferai-je de toi, Éphraïm? Que ferai-je de toi, Juda ? Votre fidélité, une brume du matin, une rosée d’aurore qui s’en va. Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes, donné la mort par les paroles de ma bouche : mon jugement jaillit comme la lumière. Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
PSAUME (50 (51) R/ Tu veux la fidélité, Seigneur, non le sacrifice. Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem. Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes sur ton autel.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici:« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même: “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel;mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare: quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
– Cy Aelf, Paris
Il en est du péché comme d'une maladie : si l'homme est capable de diagnostiquer un rhume et une bronchite, une indigestion, un coup de soleil, une fièvre et un refroidissement, comment pourrait-il ne pas reconnaître une tentation, une envie et les actes qui en découlent ? Quiconque abuse des nourritures grasses et des alcools, comment pourrait-il dire que ses malaise n'ont aucun lien entre sa goinfrerie et son malaise ? Evidemment que oui ! Car dès leur enfance, leur mère les mères les ont mis en garde . Et s'ils passent outre la la correction maternelle, les malaises qui suivront , ils ne les oublierons pas ! Or, si les Romains de l'antiquité avaient inventé le "vomitorium" - le vomitoire - pour se soulager et pouvoir recommencer de se goinfrer...
Et il en est de même de toutes les exagérations humaines. A côté des excès de nourriture, il y a les produits de dopages pour les sportifs sportifs -en définitive, il y a: le mensonge envers soi-même que le corps viendra sanctionner par la maladie.
Sur un autre plan, l'excès atteint aussi les politiciens qui promettent mais ne tiennent pas - et c'est tout le "corps social" qui réagit - et parfois avec la même outrance comme on peut le voir ces des derniers temps ! Il en est des sociétés comme il en est des hommes : la surestimation de soi donne la main au mensonge qui empêche ou frêne la guérison du corps social comme du corps humain.
Tout à fait d'actualité !!!
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Dernière édition par etienne lorant le Lun 1 Avr - 10:37, édité 1 fois
etienne lorant
Messages : 1880 Date d'inscription : 06/03/2014
Sujet: Foi, espérance et charité animent les âmes Lun 1 Avr - 10:20
Lecture du livre du prophète Isaïe Ainsi parle le Seigneur: Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie. J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris. Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse;le plus jeune mourra centenaire, ne pas atteindre cent ans sera malédiction. On bâtira des maisons, on y habitera ; on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.
PSAUME (29 (30) R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. Quand j’ai crié vers toi, Seigneur. Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint. Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
Et j’ai crié vers toi, Seigneur, j’ai supplié mon Dieu. Tu as changé mon deuil en une danse. Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains,Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure! » Jésus lui répond: « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait,ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux.Ils lui dirent: « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit: « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
– Aelf, Paris
En effet, ce qui sauvera l'homme, ce sont les vertus théologales qui animent les âmes des hommes et des femmes qui ont découvert ce mystère: il nous est possible de parler et d'agir à la suite de Jésus pour peu que nous demeurions en état d'éveil. Ainsi, sans que nous en ayons vraiment conscience, il nous est possible de produire des signes de l'amour de Dieu. Comme cela m'est arrivé, moi qui me croyait nul dans les branches scientifiques, il m'est arrivé de recevoir un jour de recevoir un devoir de chimie corrigé avec cette note: "Bravo ! Continue !" Et ce seul encouragement me "réconcilia" avec les mathématiques et les sciences - du moins assez pour venir a bout de l'examen final...
Si nous démarrons la journée avec pessimisme, nous trouverons de nombreux objets de plainte et nous gâcherons notre journée. Mais à peine aurons-nous chassé nos états d'âmes, nous relevons la tête et nous chassons toutes appréhensions. L'eau de la piscine est très fraîche mais il suffit du premier plongeon pour pour que la peau s’adapte et renvoie des signes agréables.
Cette attitude positive, si nous voulons bien, nous permettra de venir au secours des hommes et des femmes qui traînent avec eux leurs soucis, leurs vexations, leurs échecs et leurs craintes. Grandir dans la foi passe par ce désir de passer par dessus de nos souci.
Ce matin, je n'ai pu m’empêcher de songer au discours que saint François au sujet du moyen d’acquérir la Joie parfaite : il n'y a rien de mieux que de s'abandonner à la Joie...