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 revolution sanguinaire celebree le 14 juillet

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MessageSujet: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 12:13

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La plaque posée en 1973 sur la croix des Trois Fontaines

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« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 12:18

revolution francaise : "Je suis la HAINE de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et DIEU tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'Homme contre les droits de DIEU ; je suis la philosophie de la REVOLTE, la politique de la REVOLTE, la religion de la REVOLTE ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de DIEU ! en un mot, je suis l'anarchie ; car JE SUIS DIEU DÉTRÔNÉ ET L'HOMME A SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle REVOLUTION ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut".

Les Martyres des Lucs sur Boulogne
:

Le 28 février 1794, aux Lucs sur Boulogne, 110 enfants âgés de moins de 7 ans sont massacrés. Ils sont proposés pour la béatification- (Extrait de l’ouvrage du Père Marie Auguste Huchet de 1983 intitulé : "Le massacre des Lucs-sur-Boulogne et le martyrologue du curé Barbedette".)

Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois,
Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,
Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,
Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,
Etienne BERIAU, de l’Erzandière.15 jours,
Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,
Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,
Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,
Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,
Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,
François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,
Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,
Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,
Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,
Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,
Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,
Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,
Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,
Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,
Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,
Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,
Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,
Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,
Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,
N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,
Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,
Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,
Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,
Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,
Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,
Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,
Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,
Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière,7 ans,
Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,
Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,
Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,
Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,
Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,
Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,
Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,
Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,
Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,
Pierre GRIS, son frère, 5 ans,
Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,
Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,
Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,
Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,
Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,
Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,
Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,
Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,
Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,
Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,
Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,
Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,
Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,
Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,
Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,
Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,
Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,
Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,
Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,
Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,
André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,
Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,
Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,
Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,
Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,
Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans
Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,
Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,
Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,
Jean POGU, son frère, 5 ans,
Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,
Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,
Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,
Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,
Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,
Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,
Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,
Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,
Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,
Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,
Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,
Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,
Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,
Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,
Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,
Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,
Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,
Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,
Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,
Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,
Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,
Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,
Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,
Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,
Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,
Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,
Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,
Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,
Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.


Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs.


Nous reprenons la prière composée en 1994 (lors du Bicentenaire) pour demander la Béatification des enfants martyrs des Lucs :

« Seigneur Jésus, qui avez couronné de l’auréole des martyrs les petits enfants de Bethléem immolés à votre place par Hérode, daignez nous accorder la Glorification des petits enfants des Lucs, victimes de l’impiété révolutionnaire. N’est-ce pas en haine de votre nom qu’ils furent eux aussi massacrés, nouveaux SAINTS INNOCENTS de cette paroisse justement surnommée le BETHLEEM DE LA VENDEE ? Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous ! ».


Je ne fêterai pas votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.

Je ne fêterai pas l’espérance trahie
Du peuple demandant l’arbitrage royal
Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal
Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.

Je ne célèbrerai pas votre intolérance.
Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.
Ni les grands mots ronflants de vos proclamations
Prônant la liberté dont vous priviez la France.

Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier
Faisant assassiner, par sa triste colonne,
En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes
Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.

On ne pardonne pas les Oradours sur Glane
Et vous seriez fondés d’en tarer les nazis
Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi
Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.

Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,
Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,
Vous disiez faire le pain de la République…
Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !

Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,
L’un de vos généraux prétendu glorieux,
Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…
Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.

Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux
Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,
Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…
Votre fraternité les unissait au feu.

Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine

Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.

Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?

Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.

Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.

Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.

Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.

Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.

Vous avez tout brûlé, chez nous, châteaux, chaumières,
Etables et clochers. Vous traîniez les enfers
Pour faire du bocage un immense désert
Sans une âme qui vive et sans pierre sur pierre…

Vous n’aviez pas pensé que tout le sang versé
Au terroir de l’amour serait semence vive.
Il germe en attendant nos prochaines métives ;
Il fleurira, demain, épi de liberté.

La liberté de croire en un Dieu qui pardonne.
En un ordre qui met, au sommet, le devoir
Le courage et la foi. Qui veut que le pouvoir
Ne dépende jamais du nombre et de la somme…

Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
Votre révolution a incendié notre terre.
Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
Quand le monde a jamais plus désiré la paix…

Je ne peux pas fêter votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.

Pierre d’Angles - Janvier 1989

http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=459:14-juillet-1789-lan-i-du-veau-dor-&catid=27:imposture-89&Itemid=72

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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 12:21

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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 14:18


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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 23:37

Le soulèvement vendéen. Partie I : Un peuple de géants

« La Vendée n’est pas seulement une province de France, c’est une province de l’esprit » (Philippe de Villiers)

La Vendée est un symbole de résistance catholique, et ce 220 ans après la naissance du soulèvement. Mais qu’est-ce que la Vendée ? Parle-t-on du département ? D’une région plus large ? Est-ce un esprit ? Faut-il englober les différents soulèvements qui se succédèrent jusqu’en 1832 ?

Qu’est-ce que la Vendée ?

Dans cet article, lorsque nous parlerons de "Vendée", nous ferons référence à la "Vendée militaire", c’est-à-dire à cet espace situé aux confins du Poitou, de l’Anjou et de la Bretagne, qui s’est soulevé à partir de mars 1793 contre la conscription et la Constitution civile du clergé.

Administrativement, la Vendée n’est qu’un département créé sous la Révolution, mais dont les frontières ne correspondent pas avec celles de la Vendée militaire. Si le département de la Vendée revendique aujourd’hui son identité insurgée, rappelons que le tiers méridional du département ne fut jamais aux mains des blancs. A l’inverse, de grands chefs vendéens comme Cathelineau, d’Elbée, La Rochejaquelein ou Bonchamps venaient des actuels départements de Maine-et-Loire ou des Deux-Sèvres. Charette, lui, a remporté sa première victoire à Machecoul, dans le Pays de Retz (ses hommes étaient surnommés les paydrets, dans l’actuel département de Loire-Atlantique.

Pourquoi la Vendée s’est-elle soulevée ?

Pourquoi un territoire si disparate, partagé entre littoral, bocages, plaines et bois, sans identité antérieure en commun et auparavant partagé en trois provinces, s’est il constitué en base blanche face à la barbarie jacobine ?

La Foi est un élément central. Au temps de la Réforme, la région avait été sérieusement gagnée par les influences huguenotes. Elle fut reconquise grâce à des hommes tels Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Dans les campagnes, la population était naturellement attachée à ses bons prêtres et à "la Foi de nos pères, tout ce que nos pères ont aimé avant nous" (Charette).

Si les hommes du Bas-Poitou et des Mauges n’étaient pas foncièrement hostiles aux premiers changements de 1789, les attaques portées à la Foi depuis 1791 les blessèrent profondément. Les impôts les rendirent amers. Enfin, en 1793, la levée de trois-cent mille hommes appelés sous les drapeaux fut la goutte de trop. Quoi ! Mourir aux frontières pour une République qui pourchasse nos bons pères ? Jamais ! Rembarre !

Des géants en sabots

Ainsi se soulevèrent des paroisses des Mauges, autour de Saint-Florent-le-Vieil, tels Le Pin-en-Mauges (sud du Maine-et-Loire). A leur tête : des capitaines de paroisse, hommes de confiance et de foi, artisans ou paysans, que les ruraux avaient choisi. Parmi eux, un colporteur, père de famille, entra dans la légende : Jacques Cathelineau.

Les thuriféraires de l’idéologie républicaine ont souvent dit de la Vendée qu’elle était un complot ourdi par les émigrés et les prêtres fanatiques, utilisant des pauvres hères pour servir leur cause. Idée plaisante sous la IIIe République afin de discréditer les légitimistes... Mais c’était un mensonge éhonté.

Partout, au sud de la Loire, le tocsin sonnait. Les ruraux se soulèvent, de paroisse en paroisse. Les paysans chassent les gardes nationaux, les agents de la conscription, et les prêtres jureurs ("curés trutons"). Le Sacré-Coeur s’imposa vite comme emblème chéri des insurgés. Mais le peuple avait besoin de chefs. Si les soubassements du soulèvement vendéen étaient profondément populaires et religieux, la noblesse s’y agrégea ; seuls les aristocrates possédaient une expérience militaire. Ainsi, Bonchamps était-il un ancien officier de l’Armée des Indes ; Charette, lui, un ancien lieutenant de vaisseau de la Royale. On raconte que les paysans irent quérir ce dernier jusque sous son lit, en sa demeure de la Fonteclause, afin de le prendre pour chef.

Entre Anjou et Poitou, naquit une armée de paysans commandée par des nobles et quelques roturiers : l’Armée catholique et royale. Catholique, la Vendée l’était indiscutablement ; royaliste, elle le devint par la force des choses, car le peuple ne pouvait servir une République liberticide et antichrétienne.

Peut-on parler d’Armée ? S’il y avait des cadres, des drapeaux, des armes et surtout des ennemis, n’oublions pas que les Vendéens étaient des paysans. Ils étaient si étrangers au monde militaire qu’ils ne parlaient point de bataille mais de choc. Sitôt le choc terminé, la plupart changeaient de chemise : ils rentraient au foyer, travailler la terre. Il suffisait de retourner la lame de la faux, selon que l’on guerroyait ou moissonnait. Un peuple de géants en sabots !

L’Armée catholique divisée


Instable armée qui pouvait se débander devant les canons ennemis, et le lendemain tailler en pièce les plus fiers soldats de la République : les Mayençais de Kléber. Armée morcelée, sous la tutelle d’un généralissime mais divisée entre chefs. Certains, tels Charette, veillaient jalousement à leur indépendance et à leur isolement vis-à-vis du reste de l’Armée catholique.

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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMar 14 Juil - 23:51

Le soulèvement vendéen. Partie II : Martyrs de la Foi

De victoires en défaites : la grande guerre de 1793

Mars 1793.
C’était le printemps : la Vendée volait de victoire et victoire. D’un bout à l’autre de la Vendée militaire, les blancs étaient couronnés de lauriers. Le 11, Machecoul (Loire-Atlantique) fut prise par les paydrets ; le 14, Cholet (Maine-et-Loire) était aux mains des insurgés des Mauges. Sur la côte, Charette s’empara de Pornic, puis la perdit à nouveau. En Anjou et en Poitou, l’avancée continuait : le mois de mai vit tomber aux mains des Blancs les villes de Bressuire, Thouars, Parthenay, Fontenay-le-Comte, et Saumur. L’insurrection était contagieuse : contrôlant les campagnes et les villes moyennes, les insurgés voulait se porter aux grandes villes républicaines.

Le 29 juin, l’Armée catholique et royale bivouaquait aux portes de Nantes. Tout semblait réussir à la jeune Vendée. Mais l’attaque, mal coordonnée, fut un échec retentissant. Nantes, ceinte de ses vieux remparts, demeurait bleue.
Pis, la Vendée y perdit son généralissime, l’angevin Jacques Cathelineau. L’ancien colporteur, devenu général, avait été mortellement blessé à l’épaule par un coup de feu, place Viarme à Nantes. Affolés, ses hommes refluèrent, emportant son corps agonisant et abandonnant la ville qui semblait pourtant s’offrir à eux. Le 14 juillet 1793, le Saint de l’Anjou succomba de ses blessures sur les bords de la Loire, à Saint-Florent-le-Vieil.

L’échec de Nantes et la mort de Cathelineau marquèrent un net coup d’arrêt à l’avancée blanche. D’août à octobre, les défaites s’enchainèrent. Le rouleau compresseur républicain, dont le bras armé était composé des terribles Mayençais de Kléber, s’abattait sur les Vendéens. La Vendée était en péril. A nouveau, l’Armée catholique porta ses efforts sur la ville de Cholet. La cité se refusa aux Blancs. Le marquis de Bonchamps y fut mortellement blessé. Illustrant le pardon chrétien, Bonchamps, agonisant, accorda sa grâce à une foule de soldats bleus faits prisonniers.

Cependant, un vent de panique soufflait chez les Vendéens. Un cri retentit alors dans les rangs : « A la Loire ! »

La Virée de Galerne


En traversant la Loire, la Vendée sortit de chez elle. Le projet était de remonter vers le nord, afin de s’emparer d’un port sur la Manche où arriveraient des renforts émigrés. Les Vendéens traversèrent donc une partie de la Bretagne, où soufflait le vent de Noroit, autrement appelée vent de Galerne : ce fut la Virée de Galerne.

Un chapelet de victoires s’établit alors de Cholet à la baie du Mont-Saint-Michel. Un dernier sursaut faisait luire la couronne de lauriers de l’Armée blanche. Mais plus qu’une armée, c’est tout un peuple qui se mouvait ainsi sur les routes de Mayenne et de Haute-Bretagne : les Vendéens en armes étaient accompagnées de femmes, enfants, vieillards.

Arrivés à Granville, les Blancs butèrent sur une résistance acharnée des granvillais. Le feu empêcha les Vendéens de profiter d’une brèche. L’Armée catholique dut battre en retraite.

A nouveau, il fallait s’emparer de toutes les villes conquises à l’aller. Filant vers le sud, les Vendéens peinaient. Un massacre d’une grande ampleur fut perpétré par les Bleus au Mans, le 13 décembre. Les Blancs quittèrent la ville avec de lourdes pertes et continuèrent leur route. A nouveau retentissait l’appel du vieux pays : « A la Loire ! ». Une partie de l’Armée, commandée par le valeureux Henri de la Rochejaquelein, put traverser la Loire. Les autres durent longer la rive nord de la Loire vers l’Ouest. Parvenus aux marais de Savenay, ils furent sabrés le 23 décembre par les hussards de Westermann. Ce dernier déclara au Comité de Salut Public :
« Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m’avez donnés [...]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes [...] et n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé. »

Le massacre de Savenay - L’extermination


Militairement, la Vendée ne pesait guère. Seul subsistait une guerilla de haies et de futaies orchestrée par deux chefs brillants mais rivaux : Stofflet et Charette (ce dernier s’étant tenu à l’écart de la Virée de Galerne).

La route était donc libre pour l’Armée bleue. Mais plus que des soldats, ce sont des bourreaux qui sillonèrent alors la Vendée militaire. Le Comité de Salut Public eut en effet l’idée de faire marcher quatre Colonnes infernales en pays insurgé. Le général républicain Turreau, dont le nom est gravé sur l’Arc de Triomphe, dirigeait ces opérations. La République ordonnait la mise à mort d’une région qui s’était soulevée mais qui ne pouvait plus combattre. En ce mois de janvier 1794, la Vendée, à bout de souffle, n’était plus la menace qu’elle était huit mois plus tôt. Les Colonnes infernales ne firent donc pas oeuvre de guerre civile, mais perpétrèrent une extermination méthodique envers des populations civiles. ''''

Aux Lucs-sur-Boulogne,
la Vendée connut son Oradour-sur-Glane. Partout, le sang coulait. A Nantes, l’infâme Carrier inventait de nouveaux moyens d’extermination :les mariages républicains et les noyades dans la Loire.

Quel fut le bilan total des guerres de Vendée ? 170 000 à 200 000 morts ? 400 000 ? 600 000 ? La question est délicate ; les massacres indéniables. L’Etat voulait du sang.


L’éventuelle qualification de génocide fait débat depuis une trentaine d’années. Qu’il nous soit permis d’aller dans le sens de M. Reynald Secher (pour qui il y eut un génocide) qui a brillamment établi les preuves de la responsabilité de la Convention dans les massacres en règle de civils vendéens. Il y eut bien une volonté légale d’assassiner les "brigands de la Vendée", le terme brigands ne faisant pas référence aux seuls rebelles, mais criminalisant toute une population, patriotes compris.

La fin


Le feu de la haine ralluma la flamme de l’espérance : ça et là, la Vendée en armes renaissait, sous l’impulsion de Charette et Stofflet. Une guerre latente se poursuivait dans les chemins creux. L’Ouest n’était pas pacifié.
Mais le pays avait trop souffert des Bleus pour continuer une lutte de grande ampleur.

Un traité fut donc signé au château de La Jaunaye, près de Nantes, en février 1795, entre Charette et les Bleus. Une paix de courte durée, rompue par deux terribles nouvelles : la mort du petit Dauphin, et l’annonce du débarquement des émigrés à Quiberon. La guerrilla reprit. Eternels sursauts vendéens... Enfin périrent Stofflet puis Charette. Ce dernier fut fusillé place Viarme, à Nantes. Les yeux grand ouverts et la main indiquant sa poitrine offerte, François-Athanase Charette de la Contrie, indépendant et plein de panache, quitta ce monde. Il avait trente-trois ans, et c’était le jour de Pâques.

C’en était définitivement fini de la grande Vendée militaire. Sous l’Empire, lors de Cent jours puis en 1832, des soubresauts troublèrent la quiétude du bocage endormi.

Mais il s’agissait des derniers feux de l’incroyable épopée de martyrs en sabots. La Vendée du pieux Cathelineau, du panache de Charette et du pardon de Bonchamps était déjà entrée dans la légende.
Ouvrages à consulter (liste non exhaustive) :

Les guerres de Vendée, Emile Gabory (Bouquins)
La Vendée et la Terreur, Hors-série de la Nouvelle Revue d’Histoire, Printemps-été 2011
Le génocide franco-français : la Vendée-Vendée, Reynald Secher (Perrin)
Vendée : du génocide au mémoricide, Reynald Secher (Cerf)
Le Roman de Charette, Philippe de Villiers (Albin Michel)
Charette, Anne Bernet (Perrin)
Le Coeur vendéen, Nicolas Delahaye (Editions Pays & Terroirs)
Guide historique des Guerres de Vendée, N. Delahaye et J.-C. Ménard, préface de J. Tulard (Editions Pays & Terroirs)
La Chouannerie et les Guerres de Vendée, Nathalie Meyer-Sablé (Editions Ouest-France)
La Vendée et les vendéens, Claude Petitfrère (Collection Archives)
... sans oublier tous les exemplaires de l’excellente revue du Souvenir Vendéen...
...ainsi que la très riche gazette-en-ligne Vendéens & Chouans
http://www.lerougeetlenoir.org/contemplation/les-contemplatives/le-soulevement-vendeen-un-peuple-de-geants-1-2

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MessageSujet: Re: revolution sanguinaire celebree le 14 juillet   revolution sanguinaire celebree le 14 juillet Icon_minitimeMer 15 Juil - 0:01

Franck Ferrand qui avait aborde l'Histoire de France, pour connaitre la VERITE, dans son emission "L'ombre d'un doute"
\
France 3 décide d'arrêter l'émission historique de Franck Ferrand, "L'ombre d'un doute"

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-337521-france-3-decide-d-arreter-l-emission-historique-de-franck-ferrand-l-ombre-d-un-doute.html


les descendants des 'lumieres' aiment surtout que leurs mefaits restent dans l'ombre....

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