La Chapelle de la Sainte-Famille
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Chapelle de la Sainte-Famille

Forum catholique en strict respect du Magistere de l'Eglise, sous la conduite de Jesus, Marie et Joseph. Nous ne sommes pas responsables des publicites : elles ne sont pas de notre fait.
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Mots-clés
Ascension souffrances paroles coeur nativité Pape noel padre michel Francois anniversaire paques archange saint chretiens marie prières fatima joseph propheties COURONNEE vendredi lourdes france liens ASSOMPTION
Derniers sujets
» Seigneur, ce jour s'acheve
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeAujourd'hui à 21:26 par Pearl

» Le Saint Rosaire perpétuel
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeAujourd'hui à 8:56 par Pearl

» Prières quotidiennes
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeAujourd'hui à 8:38 par Pearl

» Prière au sacré coeur de Jésus, 1er vendredi du mois
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeVen 3 Mai - 7:43 par Pearl

» Pâques 2024
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeVen 29 Mar - 19:20 par Pearl

» Le Saint Rosaire perpétuel
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeJeu 28 Déc - 9:41 par Pearl

» Aube nouvelle
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeDim 24 Déc - 8:10 par Marthe

» Des prières pour tous
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMar 14 Nov - 18:50 par Pearl

» la résistance d'un prêtre
Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeSam 9 Sep - 8:22 par Pearl

Partenaires

créer un forum

Suivre Forumactif sur Facebook Suivre Forumactif sur Twitter Suivre Forumactif sur Google+ Suivre Forumactif sur Google+ Suivre Forumactif sur Pinterest

Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Pape Francois - Les Migrants

Aller en bas 
AuteurMessage
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMer 23 Aoû - 19:30

Attention ! les critiques vont commencer a fuser, les propos(itions) a etre deformees.

Comment un Pape, notamment un Jesuite, dans les Pas de Jesus,  peut-il rejeter quiconque ??

Pape Francois propose une 'migration ORGANISEE', ce qui semble etre evident

et surtout n'oublions pas que

de NOMBREUX migrants sont aussi des CHRETIENS, QUI CHERCHENT ASILE, issus de pays ou il ne fait pas bon vivre pour eux (Soudan, Erythree...)


enfin.. qui a un jour 'ouvert les frontieres' ??? sans en mesurer la portee, et surtout sans rien ORGANISER... une migration sauvage ??
ceux qui nous gouvernent !!!! et le font apparemment MAL.




Le Pape réaffirme, avec ces propositons concrètes, son opposition à toute restriction de l'immigration. Il se prononce notamment pour « l'octroi de visas humanitaires » et recommande de favoriser « le regroupement familial ».
Ce n'est pas un programme mais une lettre annuelle rédigée par le pape pour la 104° «journée mondiale du migrant et du réfugié» du 21 août 2017. Les cinq pages très denses, signées par François le jour du 15 août, contiennent cependant 21 mesures concrètes, similaires à un programme d'action qui résument sa pensée sur la question des migrations. Elle vise, tant dans les pays d'origines, que dans les pays d'accueil, à rendre légale l'immigration illégale.

Dans ce document, le pape promeut en effet un accueil large, généreux et légalement organisé des migrants et des réfugiés sans mentionner l'idée d'une quelconque restriction des flux migratoires qu'il avait toutefois évoquée et justifiée à son retour de Suède le 1er novembre 2016, restrictions fondées sur les capacités d'accueil.
L'objectif de François, dans ce document, est de changer les mentalités et de faire pression sur la communauté internationale pour qu'elle adopte, avant la fin de l'année 2018, deux accords globaux, l'un sur les réfugiés, l'autre sur les migrants dont le principe avait été acquis le 19 septembre 2016 lors du sommet de l'ONU.

«La garantie d'une subsistance minimum vitale»

Pour le pape actuel, la question de l'accueil des migrants et des réfugiés est une priorité absolue. Le 8 juillet 2013, il avait dédié son premier voyage papal à cette thématique en se rendant sur l'île de Lampedusa, entre la Sicile et la Tunisie, pour demander aux Européens d'ouvrir leurs portes. Et dans sa réforme du Vatican, il a créé un nouveau ministère «le Dicastère pour le Service du Développement humain intégral» dont la section chargée des migrations et des réfugiés est placée, selon sa volonté, à titre exceptionnelle et symbolique, sous sa propre responsabilité.

Quant au principe fondamental qui guide le pape François, il le rappelle dans sa lettre: «Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s'identifie à l'étranger de toute époque, accueilli ou rejeté

Voici la liste des 21 mesures voulues par le pape François pour l'immigration.

1. Développer les «possibilités d'entrées sûres et légales» dans les pays de destination: notamment par «l'octroi de visas humanitaires» délivrés selon un mode «étendu et simplifié» et favoriser «le regroupement familial».

2. Multiplier les «corridors humanitaires pour les réfugies les plus vulnérables» pour éviter les filières illégales.

3. Créer un système de «visas temporaires spéciaux» pour «ceux qui fuient les conflits dans les pays voisins».

4. Ne pas recourir aux «expulsions collectives et arbitraires» de réfugiés et de migrant non «adéquates» surtout quand elles renvoient des personnes dans des pays qui «ne peuvent garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux».

5. «Toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale»: par conséquent «former adéquatement le personnel préposé aux contrôles de frontière» pour que le «premier accueil» des migrants et des réfugiés soit «approprié et digne».

6. Trouver des «solutions alternatives à la détention pour ceux qui entrent sur le territoire national sans autorisation».

7. Dans le pays de départ, créer un système d'immigration légale pour agir «contre les pratiques de recrutement illégal» par des filières.

8. Dans le pays d'arrivée, «assurer aux migrants une assistance consulaire», le «droit de toujours garder sur soi les documents d'identité personnels», un accès à la justice, «la possibilité d'ouvrir des comptes bancaires», la «garantie d'une subsistance minimum vitale».

9. Que soit accordée dans le pays d'arrivée «la liberté de mouvement, la possibilité de travailler et l'accès aux moyens de télécommunications».

10. Pour ceux qui désirent rentrer dans leur pays la mise en place de «programmes de réintégration professionnelle et sociale».

11. Protéger les «mineurs migrants» en évitant «toute forme de détention» et en assurant «l'accès régulier à l'instruction primaire et secondaire»

12. Octroyer une nationalité à tous les enfants «à la naissance»

13. Lutter contre «l'apatridie» de migrants et réfugiés en créant une «législation sur la citoyenneté»

14. Accès sans limite des migrants et des réfugiés «à l'assistance sanitaire nationales et aux systèmes de pension» et «transfert de leur contribution en cas de rapatriement».

15. Garantir à «tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse»

16. Promouvoir «l'insertion socio-professionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous - y compris aux demandeurs d'asile - la possibilité de travailler, des formations linguistiques et de citoyenneté active».

17. Prévenir les «abus» du travail productif de «mineurs migrants»

18. Favoriser «le regroupement familial - y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants - sans jamais le soumettre à des capacités économiques».

19. Renforcer l'attention et le soutient aux migrants, réfugiés, demandeurs d'asile «en situation de handicap».

20. Aider davantage les pays en voie de développement qui accueillent des réfugiés

21. Intégrer «sans supprimer» chez les migrants leur «identité culturelle» par une «offre de citoyenneté» qui soit «dissociée des capacités économiques et linguistiques» et par une «offre de parcours de régularisation extraordinaire pour les migrants qui peuvent faire valoir une longue présence dans le pays»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/22/01016-20170822ARTFIG00186-le-pape-francois-propose-21-mesures-pour-l-accueil-des-migrants.php
------------

que dire contre cela ???

QUAND on pretend Aimer JESUS et vouloir le suivre.....

JESUS aurait-il rejete des migrants ??

qu'aurons-nous a dire, au Jugement dernier,

'QU'AS-TU FAIT DE TA VIE ??'



j'essaierai de trouver le texte 5 pages complet !

_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMer 23 Aoû - 19:44

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ 2018
[14 janvier 2018]

« Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés »



Chers frères et sœurs,

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » (Lv 19, 34).

Durant les premières années de mon pontificat, j’ai exprimé à maintes reprises une préoccupation spéciale concernant la triste situation de nombreux migrants et réfugiés qui fuient les guerres, les persécutions, les catastrophes naturelles et la pauvreté. Il s’agit sans doute d’un ‘‘signe des temps’’ que j’ai essayé de lire, en invoquant la lumière de l’Esprit Saint depuis ma visite à Lampedusa le 8 juillet 2013. En créant le nouveau Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, j’ai voulu qu’une section spéciale, placée ad tempus sous mon autorité directe, exprime la sollicitude de l’Église envers les migrants, les personnes déplacées, les réfugiés et les victimes de la traite.

Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, Titulus Primus, I, 1er août 1952). Cette sollicitude doit s’exprimer concrètement à chaque étape de l’expérience migratoire : depuis le départ jusqu’au voyage, depuis l’arrivée jusqu’au retour. C’est une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous les croyants ainsi qu’avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, qui sont appelés à répondre aux nombreux défis posés par les migrations contemporaines, avec générosité, rapidité, sagesse et clairvoyance, chacun selon ses propres possibilités.

À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (Discours aux participants au Forum International ‘‘Migrations et paix’’, 21 février 2017).

En considérant la situation actuelle, accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial. En même temps, je souhaite qu’un plus grand nombre de pays adoptent des programmes de patronage privé et communautaire et ouvrent des corridors humanitaires pour les réfugiés les plus vulnérables. En outre, il serait opportun de prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins. Les expulsions collectives et arbitraires de migrants et de réfugiés ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux (Cf. Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 103ème Session du Conseil de l’OIM, 26 novembre 2013).

J’en viens encore à souligner l’importance d’offrir aux migrants et aux réfugiés un premier accueil approprié et digne. « Les programmes d’accueil diffus, déjà lancés dans différentes localités, semblent au contraire faciliter la rencontre personnelle, permettre une meilleure qualité des services et offrir de plus grandes garanties de succès » (Discours aux participants au Forum International ‘‘Migrations et paix’’, 21 février 2017).

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. Par conséquent, il est nécessaire de former adéquatement le personnel préposé aux contrôles de frontière. Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires. Au nom de la dignité fondamentale de chaque personne, il faut s’efforcer de préférer des solutions alternatives à la détention pour ceux qui entrent sur le territoire national sans autorisation (Cf. Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 20ème Session du Conseil des droits humains, 22 juin 2012).

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, 62). Cette protection commence dans le pays d’origine et consiste dans la mise à disposition d’informations sûres et certifiées avant le départ et dans la prévention contre les pratiques de recrutement illégal (Cf. Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants, Instruction Erga migrantes caritas Christi, n. 6). Elle devrait se poursuivre, dans la mesure du possible, dans le pays d’immigration, en assurant aux migrants une assistance consulaire adéquate, le droit de garder toujours avec soi les documents d’identité personnels, un accès équitable à la justice, la possibilité d’ouvrir des comptes bancaires personnels et la garantie d’une subsistance minimum vitale. Si elles sont reconnues et valorisées de manière appropriée, les capacités et les compétences des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, représentent une vraie ressource pour les communautés qui les accueillent (Cf. Benoît XVI, Discours aux participants au 6ème Congrès mondial pour la pastorale des migrants et des réfugiés, 9 novembre 2009).

C’est pourquoi, je souhaite que, dans le respect de leur dignité, leur soient accordés la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication. Pour ceux qui décident de retourner dans leur pays, je souligne l’opportunité de développer des programmes de réintégration professionnelle et sociale. La Convention internationale sur les droits de l’enfant offre une base juridique universelle pour la protection des mineurs migrants. Il faut leur éviter toute forme de détention en raison de leur status migratoire, tandis qu’on doit leur assurer l’accès régulier à l’instruction primaire et secondaire. De même, quand ils atteignent l’âge de la majorité il est nécessaire de leur garantir une permanence régulière et la possibilité de continuer des études. Pour les mineurs non accompagnés ou séparés de leur famille, il est important de prévoir des programmes de garde temporaire ou de placement (Cf. Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, 2010, et S. Tomasi, Intervention du Représentant permanent du Saint-Siège à la 26ème Session ordinaire du Conseil pour les Droits de l’Homme sur les droits humains des migrants,13 juin 2014).

Dans le respect du droit universel à une nationalité, celle-ci doit être reconnue et opportunément assurée à tous les enfants à la naissance. L’apatridie dans laquelle se trouvent parfois des migrants et des réfugiés peut être facilement évitée à travers « une législation sur la citoyenneté conforme aux principes fondamentaux du droit international » (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants et Conseil Pontifical Cor Unum, Accueillir le Christ dans les réfugiés et dans les personnes déracinées de force, 2013, n. 70). Le statut migratoire ne devrait pas limiter l’accès à l’assistance sanitaire nationale et aux systèmes de pension, ni le transfert de leurs contributions en cas de rapatriement.

Promouvoir veut dire essentiellement œuvrer afin que tous les migrants et les réfugiés ainsi que les communautés qui les accueillent soient mis en condition de se réaliser en tant que personnes dans toutes les dimensions qui composent l’humanité voulue par le Créateur (Cf. Paul VI, Lettre encyclique Populorum progressio, n. 14).

Parmi ces dimensions, il faut reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. Beaucoup de migrants et de réfugiés ont des compétences qui doivent être adéquatement certifiées et valorisées. Puisque « le travail humain est par nature destiné à unir les peuples » (Jean-Paul II, Lettre encyclique Centesimus annus, n. 27), j’encourage à œuvrer afin que soit promue l’insertion socio-professionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous – y compris aux demandeurs d’asile – la possibilité de travailler, des parcours de formation linguistique et de citoyenneté active ainsi qu’une information appropriée dans leurs langues d’origine. Dans le cas des mineurs migrants, leur implication dans des activités productives doit être règlementée de manière à prévenir des abus et des menaces à leur croissance normale. En 2006, Benoît XVI soulignait comment, dans le contexte de migration, la famille est « lieu et ressource de la culture de la vie et facteur d’intégration des valeurs » (Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, 2007). Son intégrité doit être toujours promue, en favorisant le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques. Une plus grande attention et un plus grand soutien doivent être portés aux migrants, aux demandeurs d’asile et aux réfugiés en situation de handicap. Tout en considérant louables les efforts déployés jusqu’ici par de nombreux pays en termes de coopération internationale et d’assistance humanitaire, je souhaite que dans la distribution de ces aides, soient pris en compte les besoins (par exemple l’assistance médicale et sociale ainsi que l’éducation) des pays en développement qui reçoivent d’importants flux de réfugiés et de migrants et, également, qu’on inclue parmi les destinataires les communautés locales en situation de pénurie matérielle et de vulnérabilité (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants et Conseil Pontifical Cor Unum, Accueillir le Christ dans les réfugiés et dans les personnes déracinées de force, 2013, nn. 30-31).

Le dernier verbe, intégrer, se place sur le plan des opportunités d’enrichissement interculturel général du fait de la présence de migrants et de réfugiés. L’intégration n’est pas « une assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. Le contact avec l'autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’, à s'ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables et contribuer ainsi à une plus grande connaissance de chacun. Il s'agit d'un processus de longue haleine qui vise à former des sociétés et des cultures, en les rendant toujours davantage un reflet des dons multiformes de Dieu aux hommes » (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (2005), 24 novembre 2004). Ce processus peut être accéléré à travers l’offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques et l’offre de parcours de régularisation extraordinaire pour des migrants qui peuvent faire valoir une longue présence dans le pays. J’insiste encore sur la nécessité de favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange interculturel, en documentant et en diffusant les ‘‘bonnes pratiques’’ d’intégration et en développant des programmes visant à préparer les communautés locales aux processus d’intégration. Je dois souligner le cas spécial des étrangers forcés à quitter le pays d’immigration à cause de crises humanitaires. Ces personnes demandent que leur soient assurés une assistance adéquate pour le rapatriement et des programmes de réintégration professionnelle dans leur pays d’origine.

En conformité avec sa tradition pastorale, l’Église est disponible pour s’engager en première ligne en vue de réaliser toutes les initiatives proposées plus haut ; mais pour obtenir les résultats espérés, la contribution de la communauté politique et de la société civile, chacun selon ses responsabilités propres, est indispensable.

Durant le Sommet des Nations Unies, célébré à New York le 19 septembre 2016, les dirigeants du monde ont clairement exprimé leur volonté d’œuvrer en faveur des migrants et des réfugiés pour sauver leurs vies et protéger leurs droits, en partageant ces responsabilités au niveau global. À cet effet, les États se sont engagés à rédiger et à approuver avant la fin de l’année 2018 deux accords globaux (Global Compacts), l’un consacré aux réfugiés et l’autre concernant les migrants.

Chers frères et sœurs, à la lumière de ces processus engagés, les prochains mois représentent une opportunité privilégiée pour présenter et soumettre les actions concrètes dans lesquelles j’ai voulu décliner les quatre verbes. Je vous invite, donc, à profiter de chaque occasion pour partager ce message avec tous les acteurs politiques et sociaux qui sont impliqués – ou intéressés à participer – au processus qui conduira à l’approbation des quatre accords globaux.

Aujourd’hui, 15 août, nous célébrons la solennité de l’Assomption de la très Sainte Vierge Marie au Ciel. La Mère de Dieu a fait elle-même l’expérience de la dureté de l’exil (cf. Mt 2, 13-15) ; elle a suivi avec amour l’itinéraire de son Fils jusqu’au Calvaire et maintenant elle partage éternellement sa gloire. Confions à sa maternelle intercession les espérances de tous les migrants et réfugiés du monde et les aspirations des communautés qui les accueillent, afin que, selon le plus grand commandement de Dieu, nous apprenions tous à aimer l’autre, l’étranger, comme nous-mêmes.

Vatican, le 15 août 2017

Solennité de l’Assomption de la B.V. Marie

FRANÇOIS
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/migration/documents/papa-francesco_20170815_world-migrants-day-2018.html

_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMer 23 Aoû - 19:54


_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMer 23 Aoû - 19:56

Jésus disait à la foule,

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi : et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
(Jn 6, 37-40)

_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeMer 23 Aoû - 19:58


_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Pearl
Admin
Pearl


Messages : 12906
Date d'inscription : 12/02/2014

Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitimeLun 28 Aoû - 21:56

Marc Fromager : « Concernant les migrants, l'Église doit faire un vrai travail de pédagogie »

25/08/2017 | Par Hugues Lefèvre


Le directeur de l'Aide à l'Église en Détresse (AED) revient sur le message du pape François pour la journée mondiale du migrant et du réfugié. Il estime que le texte ne va pas assez loin dans l'analyse des causes des flux migratoires. Une plus profonde compréhension du phénomène permettrait selon lui de dénoncer notamment les pratiques de l'Occident en Afrique et au Moyen-Orient.

Comment avez-vous réagi à la lecture du message du pape François sur les migrants ?

Pour tout vous dire, j'ai d'abord parcouru les réactions occasionnées par le texte avant de le lire… Et le fait de voir certains passages pris et commentés de manière isolée joue à une espèce de dramatisation qui, si on en reste à ce niveau, rend le texte un peu anxiogène. Il faut donc le lire en entier. D'autre part, replaçons le message du pape François dans son contexte. Il ne s'agit pas d'un discours programmatique d'une personne nouvellement élue qui donnerait un cap stratégique et politique précis pour les années à venir. Il s'agit d'un message pour la journée mondiale du migrant qui a lieu chaque année.

Que retenez-vous de ce message ?

D'abord, certains points positifs m'ont interpellé. Le fait que le pape rappelle et insiste sur la centralité de la personne humaine. Les migrants ne sont ni des pions, ni une espèce de masse informe, une main d'œuvre ou bien une menace. Ils sont avant tout des personnes. Aussi, le pape évoque à la fin de son message l'opportunité d'évangélisation engendrée par ces flux migratoires. Reste à savoir si, en France par exemple, l'Église a encore les moyens humains, l'énergie et la volonté de s'occuper de ces personnes. Sans parler d'évangélisation proactive, il s'agirait déjà d'être en capacité de répondre aux migrants musulmans qui frappent à la porte des églises.

Ensuite, j'ai un regret. Je trouve que ce message procède d'une vision un peu pessimiste du monde. Une vision qui consisterait à dire que, quoiqu'on fasse, il y aura toujours autant de migrants. J'aurais attendu que l'Église s'intéresse davantage aux raisons de ces flux migratoires. Car je pense que c'est seulement en identifiant bien les causes que l'on peut s'attaquer aux problèmes. Certes, dans un passage, le pape évoque le fait que l'Église participe à cette recherche des causes mais il ne va pas plus loin. Sur la question complexe des migrants, une analyse plus approfondie du phénomène et un vrai travail de pédagogie de la part de l'Église permettraient à chacun de prendre ses responsabilités.

Vous estimez que le texte manque de pédagogie ?

Le pape François, depuis le début de son pontificat, semble attacher une réelle importance à la question des migrants, ce qui est une bonne chose. Mais l'Église doit approfondir la question des flux migratoires, au-delà des effets d'annonce ou bien des vœux pieux auxquels semblent parfois se prêter ce message. Au final, la seule solution que semble préconiser le texte est celle d'ouvrir les frontières et d'accueillir les migrants au nom de la centralité de la personne humaine. Si l'Église veut être prophétique sur cette question, elle devrait s'attacher à analyser les causes des migrations en osant par exemple parler de l'ingérence des occidentaux en Afrique ou au Moyen-Orient ou bien du suicide démographique occidental.

Que voulez-vous dire ?

Aujourd'hui, on invoque deux raisons pour expliquer le phénomène migratoire. D'une part les raisons sécuritaires – fuir les bombes. D'autre part, les raisons économiques. Or, on a expliqué que la vague migratoire de 2015 est arrivée à cause de la guerre en Syrie. Mais dans les faits, la moitié seulement des migrants venus en Europe étaient Syriens. Par ailleurs, sur les 22 millions d'habitants que comptait la Syrie, 9 millions se sont déplacés à l'intérieur du pays et 5 millions ont trouvé refuge dans les pays avoisinants (Liban, Jordanie, Turquie). 9 millions de Syriens déplacés : cela signifie bien qu'on n'est pas forcément obligé de quitter son pays lorsqu'il est en guerre mais qu'il est possible de rejoindre pour un temps des régions non-exposées. C'est par exemple ce qui s'est passé pour les chrétiens du nord de l'Irak. En 2014, lors de l'invasion de la plaine de Ninive par Daech, 120 000 chrétiens se sont réfugiés à quelques dizaines de kilomètres à l'est de chez eux. La position de l'Église sur place était claire : ne pas encourager les départs à l'étranger et tout faire pour soutenir les déplacés. Quand la France, par démagogie, a expliqué qu'elle allait soutenir les chrétiens d'Orient en accordant des visas ! Heureusement que dans les faits peu de visas ont été octroyés. Car on aurait en un sens participé au travail de l'organisation État islamique qui voulait vider le Moyen-Orient de ses chrétiens…

Par contre, il a fallu soutenir très largement ces chrétiens déplacés pour qu'ils traversent la crise avec de la nourriture, un toit, des écoles pour les enfants, etc. C'est ce qui a été fait massivement par un ensemble d'associations. En trois ans, l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED), a déjà dépensé plus de 35 millions d'euros dans le nord de l'Irak. Quitter son pays n'est donc pas une fatalité. D'autant plus qu'on pourrait même se demander s'il est charitable de favoriser les départs quand on pense à la reconstruction des pays touchés par la guerre.

C'est-à-dire ?

Regardez la Syrie qui doit maintenant être reconstruite. Mais qui va la reconstruire si tous les Syriens sont partis travailler en Allemagne ? Par égoïsme démographique – car l'Europe ne veut plus avoir d'enfants –, on va puiser dans les populations périphériques et prendre leurs forces vives.

Pour vous, les réalités démographiques expliqueraient l'importance de ces flux migratoires ?

Aujourd'hui, le continent européen est en panne démographique alors que l'Afrique est en pleine vitalité. L'industrie allemande sait très bien que, face au suicide démographique européen, elle a besoin de faire venir de la main d'œuvre. C'est ce qui s'est passé en 2015. Or, on sait que pour faire face à un déficit démographique deux solutions existent. Soit on favorise la natalité en mettant en place des politiques en faveur de la famille. Soit on favorise les flux migratoires. Aujourd'hui, l'Europe ne se sert que du second levier.

Vous avez parlé de l'ingérence occidentale en Afrique et au Moyen-Orient comme facteur d'immigration. Pouvez-vous détailler ?

L'Afrique est un continent qui possède de grandes richesses. Pourtant il est l'un des plus pauvres. C'est paradoxal. Il y a là une responsabilité des gouvernements occidentaux et des multinationales qui plongent et entretiennent ces pays dans le chaos – avec la complicité d'une frange microscopique de leurs populations. La résolution de la question des flux migratoires passe aussi par la dénonciation de ce saccage organisé. Je ne dis pas que l'Église va réussir à contraindre les États-Unis d'arrêter leur stratégie du chaos mais elle pourrait au moins aborder la question. Au-delà des grands discours sur l'accueil des migrants, il faudrait aussi regarder ce qu'il se passe dans ces zones périphériques et s'accorder concrètement sur ce qu'on y fait.

Les gouvernants occidentaux devraient donc prendre leurs responsabilités…

Oui, mais pas seulement les gouvernants. Les populations aussi. Est-ce que les européens qui ne veulent pas être envahis par les migrants font quelque chose pour les aider à rester sur place ? Soutiennent-ils le développement des pays africains ? Se sont-ils rendus au Moyen-Orient pour voir ce qu'il s'y passe ? Sur les questions migratoires, chacun doit prendre ses responsabilités.
http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/societe/marc-fromager-concernant-les-migrants-l-eglise-doit-faire-un-vrai-travail-de-pedagogie-223358

_________________
« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).
Revenir en haut Aller en bas
https://chapellesaintefamill.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Pape Francois - Les Migrants  Empty
MessageSujet: Re: Pape Francois - Les Migrants    Pape Francois - Les Migrants  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Pape Francois - Les Migrants
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Chapelle de la Sainte-Famille :: Charte de la Chapelle de la Sainte-Famille :: Regards sur la Vraie Eglise de Jesus Christ-
Sauter vers: