le diable est parmi nous meme au 21eme siecle, siecle de martyrs !

Le démon existe. Il est l’ange déchu, l’esprit pervers, irrévocablement rivé au mal, l’ennemi juré de Dieu qui l’a chasse et précipité en enfer, l’adversaire haineux et jaloux de l’homme, qu’il veut entraîner dans son malheur. Il rôde perpétuellement dans le monde, cherchant à pervertir et corrompre les hommes, tantôt par la violence et la brutalité, tantôt par l’appât des biens terrestres, parfois même sous l’apparence d’un ange de lumière (2 cor XI, 14). Cet ennemi perfide devient toute douceur et toute lumière ; il se mue en tentateur, il fait miroiter les enchantements fallacieux du péché. Le Christ lui-même l’a rencontré sous cette forme, avant de commencer sa vie publique. Est-il étonnant donc qu’il essaie aussi son charme sur nous ? N’oublions pas que, s’il peut agir sur les sens et sur l’imagination, il n’a aucun pouvoir sur la volonté ; il peut sans doute nous tenter, mais il ne peut pas nous faire tomber, si nous ne le voulons pas. Résister toujours à ses sollicitations trompeuses et répondez-lui comme Jésus : « Arrière , Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul » (Matth. IV, 10).

Le monde est le second agent malfaisant contre lequel Notre Seigneur Jésus Christ met en garde ses disciples. Ce terme n’indique évidemment pas l’univers matériel, œuvre splendide de la sagesse et de la bonté divines ; il ne désigne pas davantage l’ensemble des hommes qui vivent dans le monde. Le sens chrétien signifie par là l’esprit pernicieux qui anime un nombre considérable d’hommes et qui exerce son influence délétère dans toute la communauté sociale. Cet esprit provient de sources étrangères aux doctrines et aux principes chrétiens, et empoisonnées par le paganisme et le matérialisme ; il s’exprime en des maximes ou des slogans qui se répètent et se propagent en boucle. Il tend à excuser toutes les faiblesses morales, à légitimer des situations coupables, à rendre attrayant le vice, à ridiculiser la vertu et l’honnêteté, à présenter le mal sous les dehors du bien. images (1) Aujourd’hui, le monde, compris dans ce sens, a des forces de propagations nombreuses et puissantes à son service : dans tous les pays une grande partie de la presse, de la littérature, les conférences publiques, les concerts et les spectacles, le sport, le cinéma, la télévision et internet mais aussi les lois politiques et sociales, les institutions laïques, le mondialisme et les sectes, la science etc… sont des diffuseurs avoués ou camouflés des façons de penser, d’agir et de vivre antichrétiennes. Les romans du jour, que chacun veut lire, même trop souvent ceux qui sont écrits par des catholiques, sacrifient aux idoles du monde : « Malheur au monde à cause des scandales !… Malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » (Matth. XVIII, 7). Ne désirez pas être encenser par le monde car c’est contraire à l’esprit chrétien. « N’aimez pas le monde, écrit saint Jean, ni ce qui est dans le monde », car « le monde entier est plongé dans le mal » (I Jean II, 15 ; V, 19).