La Politique Nationale

François Hollande ne modifiera pas le statut des animaux

Par lejournaldusiecle le 21 février 2014 • ( 6 )

François Hollande ne modifiera pas le statut de l’animal, comme le réclament certains intellectuels défenseurs des bêtes, dans un entretien à l’hebdomadaire la France Agricole publié aujourd’hui.

Le Code civil, dans son article 528, considère les animaux comme des biens meubles (au même titre que des objets), ne faisant aucune différence entre une table et un animal. Mais pour François Hollande, "beaucoup d’efforts ont été réalisés pour le bien-être animal sans qu’il soit nécessaire de le traduire par une loi", estime-t-il.

En octobre, une vingtaine d’intellectuels, philosophes, écrivains, historiens et scientifiques français avaient réclamé dans un manifeste un changement du statut des animaux dans le code civil. Parmi les 24 signataires, figuraient les philosophes Michel Onfray et Luc Ferry, l’écrivain Erik Orsenna, de l’Académie française, l’astrophysicien Hubert Reeves et Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire.

Le texte du manifeste, publié sur le site de la Fondation 30 Millions d’Amis, revendique "une évolution du régime juridique de l’animal dans le code civil reconnaissant sa nature d’être sensible".

Sources : AFP / 30 Millions d’Amis / Le Journal du Siècle

France: Valls et Montebourg à Corbehem : des manifestants obligés de quitter la ville

Par lejournaldusiecle le 15 février 2014 • ( 2 )

Valls et Montebourg à Corbehem : des manifestants obligés de quitter la ville

Des manifestants qui voulaient accueillir Manuel Valls et Arnaud Montebourg, alors en visite vendredi dans une usine de la commune de Corbehem dans le Pas-De-Calais, se sont retrouvés obligés de choisir entre quitter la ville ou la garde à vue.

Après avoir brandi une pancarte “Hollande Dégage” à l’arrivée de Manuel Valls et Arnaud Montebourg, les manifestants ont eu droit à un premier contrôle d’identité effectué par 3 agents du SDIG (ex RG) ainsi que 4 gendarmes.

Ils ont subi un deuxième contrôle d’identité toujours par le SDIG qui les a fait sortir de la salle des fêtes où devait parler Arnaud Montebourg aux salariés.

15 CRS sont ensuite arrivés accompagné d’un colonel de gendarmerie, et ont procédé à un troisième contrôle d’identité leur laissant choisir entre quitter la ville ou y retourner et finir en garde à vue.

Au total, environ 80 CRS, 40 gendarmes, des agents du SDIG, 2 véhicules police nationale et 15 véhicules mobilisés pour la visite des ministres Manuel Valls et Arnaud Montebourg.

François Hollande sera l’invité d’honneur du prochain dîner du CRIF

Par lejournaldusiecle le 15 février 2014 • ( 1 )

François Hollande sera l'invité d'honneur du prochain dîner du CRIF

Une nouvelle fois, François Hollande sera, le 4 mars, l’invité d’honneur du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Cette information a été confirmée par l’Elysée.

En 2012, le candidat Hollande s’était déjà rendu au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France alors en pleine campagne présidentielle et y avait serré la main du président d’alors, Nicolas Sarkozy. En 2013, il avait été l’invité d’honneur en tant que président de la République.

François Hollande perpétue donc avec assiduité, une tradition inaugurée par Nicolas Sarkozy, qui s’était rendu trois fois au dîner entre 2008 et 2012. Jacques Chirac avait préféré décliner l’invitation.

Document fourni par : www.de-ecclesia.com

Préambule : le site www.de-ecclesia.com s'est toujours tenu à l'écart des questions politiques.
Mais la politique s'attaque désormais au catholicisme. Il est impossible de rester étranger à ce combat !

Le Ministre de l'Education Nationale veut la destruction de l'Eglise Catholique !

Vincent Peillon, « Une religion pour la République » (Seuil, 2010, p. 277) :

"Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise".

Vincent Peillon, "La Révolution française n’est pas terminée » (Seuil, 2008) :

« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à -dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Et plus récemment :

« ( il faut ) arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel » ( afin de ) « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ».

CE QU'IL FAUT COMPRENDRE ET SAVOIR

Tout d'abord, que Vincent Peillon est franc-maçon. Or les francs-maçons, s'ils admettent l'idée d'un "être suprême" (celui de la révolution française, donc), évitent systématiquement de mentionner le Christ. Car ils ne veulent pas de l'Eglise, qui fait obstacle à la domination totale des peuples, dont ils rêvent. On comprend ici que les francs-maçons - l'air de rien - reconnaissent implicitement que l'Eglise a bel et bien été fondée par le Christ. Cette reconnaissance est assez cocasse...

Le grand paradoxe : remplacer l'Eglise par une... mauvaise copie de l'Eglise !

Vincent Peillon annonce clairement la couleur : la "foi laïque". Il s'agit de croire. Mais croire en quoi ? Si on ne croit pas en Dieu, on croit donc en l'homme. Ce qui ne veut rien dire, car quel que soit l'objet de cette foi (Etat, Peuple, francs-maçons, etc) cela équivaut pour l'homme à croire en ses œuvres, et seulement ses œuvres. Avec une telle foi, la déprime générale est garantie, donc le suicide individuel et sociétal.

Mais le plus remarquable est sa volonté de terrasser définitivement l'Eglise. Ce qui prouve que Peillon ne sait pas lire. Du moins il feint de n'avoir jamais entendu la parole du Christ "Et les forces du mal ne prévaudront pas contre elle".

Est-ce à dire que Peillon est le diable ? Non, mais il travaille dans son sens, ce qui revient au même.

Mais surtout, tout en connaissant parfaitement cette phrase, Peillon feint également de l'ignorer. Ceci est à rapprocher de cet exorciste qui, confronté à un cas sévère, montra une médaille de la Vierge Marie en disant au possédé "Tu sais qu'elle t'écrasera la tête ?". Et le Diable lui fit répondre "Oui, je le sais !". Il sait, mais il continue en faisant comme s'il ne savait pas. Ainsi est Peillon ; ainsi sont les francs-maçons ; ainsi est... l'Enfer !Au final, ça sera leur problème, mais pas le nôtre.

En attendant, le moyen envisagé par Peillon pour parvenir - croit-il - à ses fins, c'est de capturer la jeunesse. Et ceci, dès la petite enfance : "L'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches prè-républicaines". Pour savoir ce que sont ces "attaches pré-républicaines", il suffit d'observer les mesures mises en place par l'Education Nationale : l'école prend le pas sur les parents pour rompre le lien parents/enfant, de sorte que l'enfant devienne non pas l'enfant de ses parents, mais l'enfant de l'Ecole, donc l'enfant de la République. Il en va de même, évidemment, pour la religion grâce à l'invention de la moral laïque, qui fait suite au "baptême républicain". La République socialiste rêve de se décrèter géniteur principal de l'enfant... cela ne fait-il pas penser à la grande époque de la Chine Communiste ?...

La perversion du discours de Peillon, c'est Peillon qui la démontre par lui-même : personne, même peu instruit, ne peut ignorer le sens de "cette nouvelle église, avec son nouveau clergé (etc)".

Quand aux catholiques instruits, ils constatent que Peillon attaque directement le cœur de leur foi, en réutilisant une terminologie et une phraséologie facile à reconnaître :

- "transsubstantiation" : réutilisation d'un terme exclusivement lié au Corps et au Sang du Christ, donc occultation du Christ !

- qui opère "dans l'école et par l'école" : réutilisation de la formulation "en Lui et par Lui", il s'agit donc bien de remplacer le Christ par l'Ecole/République !

Notons au passage le manque d'intelligence et de créativité dans ce genre de discours. L'auteur (et ses confrères) ne sait, pour remplacer l'Eglise, qu'utiliser les termes qu'Elle a inventés. Pour être crédible, il aurait fallu proposer des concepts nouveaux, mais on est bien loin du compte ! Il ne s'agit que d'une pâle copie qui veut s'ériger à la hauteur du modèle originel. Œuvre mesquine d'un réseau mesquin... raison pour laquelle, tel la Tour de Babel, cet édifice n'aboutira jamais.

Mais quoi qu'il en soit, la phraséologie et le discours de Peillon sont, tout simplement, une déclaration de guerre formelle. L'imprudent n'a pas pu céder à la tentation de faire le mariole par écrit, afin de montrer à ses "frères" qu'il est capable d'oser de telles attaques. Encore s'il avait avancé masqué - comme d'autres l'ont fait avec succès - il aurait eu une chance... mais là...

L'actualité : révélation sur une stratégie à très long terme !

Nous savons quelles sont les tentatives de francs-maçons pour détruire l'Eglise, et Peillon nous dit ouvertement que la première d'entre elles fut la Révolution française. Certes, les dégâts sont là, puisque la culture française et européenne vise aujourd'hui une égalité qui rabaisse la moyenne générale vers la pauvreté intellectuelle, alors que l'égalité selon le christianisme consiste à remonter la moyenne vers le haut. C'est tout de même mieux, n'est-ce pas ? Alors pourquoi les francs-maçons tiennent-ils tant à ce que la moyenne baisse ? Tout simplement afin de dominer plus facilement : un citoyen trop cultivé et trop structuré ne se laisse pas posséder, voilà pourquoi il faut détruitre l'Eglise et la Famille !

Les tentatives se répètent, et font des dégâts, mais si nous regardons un peu mieux, nous voyons clairement que l'objectif de destruction ne fonctionne jamais, conformément à la parole du Christ : la Révolution française permit de réduire le clergé par l'assassinat en masse et la "conversion" à la République, par la fermeture des églises ou leur conversion en temples de la "Déesse Raison". Mais trois ans après, le culte catholique était de nouveau autorisé. Donc échec.

Bien plus subtile, il faut le reconnaître, fut la tentative de destruction par l'intérieur qui fut désignée par le terme de "progressisme". Qui peut croire que ce mouvement d'éradication de toute tradition romaine aura pu être élaboré aussi savamment et puissamment par de simples militants marxistes ? Ce n'est pas sérieux. A la vérité, en arrière plan, la franc-maçonnerie tirait les ficelles : en bas de la pyramide, les marxistes ; en haut, les franc-maçons. Ceux-là pouvaient alors s'indigner : "Ce n'est pas nous ! Ce sont les marxistes ! ". Bien essayé ! Mais restons lucides : il ne pouvait y avoir, pendant ce demi-siècle, deux chevaux de troie en même temps dans le même lieu. Bref... toujours est-il que cela n'a pas marché non plus : le clergé qui, dans les années 60, a ridiculisé sa hiérachie et rabaissé le Christ au rang de copain baba-cool, a totalement échoué.

Et maintenant, nous avons droit à une attaque frontale, directe : les propos de Peillon, Ministre de l'Education Nationale - voulu à ce poste afin que les francs-maçons (majoritaires au Parti Socialiste) puissent procéder au lavage de cerveau des enfants - constituent une manœuvre d'un nouveau genre, après les échecs précédents.
Car la succession des grandes tentatives est claire :

- Révolution française : tentative par la violence. Echec.

- Séparation de l'Eglise et de l'Etat : tentative par la violence. Echec.

- Progressisme dans l'Eglise : tentative par travail de sape. Echec.

- et maintenant la Dictature socialiste : tentative de perversion par le Gouvernement. Le constat sera, tôt ou tard, le même : échec.



Conclusion

Non, les parents ne doivent pas abandonner leurs enfants à une Ecole infiltrée par les francs-maçons.

Non, l'identité culturelle de la France ne doit pas être détruite par le lavage de cerveau des adultes et des enfants.

Non, la famille ne peut être pas être autre chose que la génitrice biologiquement naturelle d'enfants.

Non, le catholicisme n'a rien à céder à des personnages qui instrumentalisent les plus hauts rouages de la République.

Il est temps qu'à l'image du mouvement anti-mariage gay, les catholiques retrouvent l'audace que l'Evangile leur demande d'avoir, et qu'ils s'opposent toujours et partout à tout ce qui ressemble de près ou de loin au discours de Vincent Peillon. Qui sème le vent récolte la tempête (cf. prophète Osée 8,7) et l'Evangile ne nous permet pas non plus de rester spectateurs !

"Demander à Dieu la victoire sans combattre, je crois que c'est impoli" (Charles Péguy).