Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,en tant que coopérateurs de Dieu, nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui. Car il dit dans l’Écriture : Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien. Au contraire, en tout, nous nous recommandons nous-mêmes comme des ministres de Dieu : par beaucoup d’endurance, dans les détresses, les difficultés, les angoisses, les coups, la prison, les émeutes, les fatigues, le manque de sommeil et de nourriture, par la chasteté, la connaissance, la patience et la bonté, la sainteté de l’esprit et la sincérité de l’amour, par une parole de vérité, par une puissance qui vient de Dieu; nous nous présentons avec les armes de la justice pour l’attaque et la défense, dans la gloire et le mépris, dans la mauvaise et la bonne réputation. On nous traite d’imposteurs, et nous disons la vérité ;on nous prend pour des inconnus, et nous sommes très connus ; on nous croit mourants, et nous sommes bien vivants ; on nous punit, et nous ne sommes pas mis à mort; on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.
PSAUME
(Ps 97- 98)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveille
Par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
– Aelf, Paris
Le titre que j'ai choisi pour cette méditation m'est venu simplement de ce que j'ai ressenti et éprouvé dans les premiers temps de la conversion. J'avais été pressé chaque jour été pressé de gagner beaucoup et tout le monde autour de moi saluait des initiatives que j'avais prises afin d'améliorer le rendement afin de gagner plus encore. Dans le service des ventes à l'exportation, j'avais améliorer le rendement des messages à l'exportation en groupant tous les messages de remises des prix à l'exportation. Je mettais en pratique des "astuces" de toutes sortes afin de mieux "bluffer" la concurrence dans le domaine commercial. Très tôt, je pris l'habitude d'ouvrir le bureau le dimanche et les jours fériés, afin de gagner la confiance de mes supérieures. Multilingue, j'étais le seul dans mon service à "piger" le patois flamand d'un client important.
J'avais bel et bien "occulté" ma conscience par l'ambition humaine dont ont m'avait vanté les bonnes fortunes. Et puis, un jour en fin d'année, les femmes du service commercial se plaignirent amèrement du fait que le "grand patron" avait décidé de ne plus adresser à la clientèle, en fin d'année des cartes de l'Unicef dont la vente servait afin de venir en secours d'enfants dans le tiers-monde. Or, mon père, qui avait travaillé en Afrique comme coopérant ... me fit grise mine. Et de me rappeler une conscience que j'étais en train de fouler aux pieds ma conscience aussi bien que mon baptême ... Et je saisis profondément que j'étais en train de renier mon baptême... Et cela : "Non pas question ! Je me sentis tout déconfis, et le soir de ce jour-là, comme d'apportais au "GPT "les résultats de la annuels des ventes... j'ai ouvert la bouche et j'ai dit devant devant témoins au directeur : "Monsieur xxx, selon l'Unicef, avec la vente de ces cartes de permet de sauver autant d'enfant dans le Tiers-monde - Hbien: de combien de morts d'enfants vous sentez-vous responsables aujourd'hui ? On me paya le mois en cours et et l'on me renvoya - ce que j'acceptai en disant :" Merci quel soulagement" !!!
Je devins bouquiniste - le premier en ville et je n'eu jamais envie de retourner "aux affaires" car "science sans confiance n'est que ruine de l'âme !
.